Nommé par décret du chef de l’Etat, Ibrahima Kassory Fofana a été officiellement installé ce jeudi dans ses nouvelles fonctions par le Secrétaire général du gouvernement.
Evoquant les voix perplexes entendues dès l’annonce de sa nomination, Ibrahima Kassory Foafana s’est voulu rassurant. « C’est avec beaucoup d’émotion et de responsabilité que je continue de ressentir en moi, la joie des populations à travers tout le pays à l’annonce de ma nomination et de comprendre aussi les doutes de certains. Mais soyez rassurés tous que je m’engage à participer à construire une Guinée meilleure », dira-t-il sous les applaudissements de l’assistance
Kassory Fofana a indiqué que la traduction des performances macroéconomiques de son prédécesseur, en réalité concrète pour que le changement se sente dans tous les foyers, fait partie de sa mission. « L’épanouissement des femmes, la problématique de l’emploi et l’entrepreneuriat jeune, la lutte avec une approche de Tolérance zéro contre la corruption sont entre autres les préoccupations majeures de nos citoyens. Je puis vous assurer que ces préoccupations seront au centre de l’agenda du gouvernement », a-t-il promis.
En plus de la sécurité des biens et des personnes, qui fait partie des priorités, le nouveau chef du gouvernement est conscient que l’autre priorité, qui figure parmi les plus urgentes, c’est la gestion des relations avec les partenaires sociaux et politiques à savoir le SLECG qui menace d’aller et grève dès samedi prochain, et l’opposition républicaine qui a quitté le comité de suivi de l’accord du 12 octobre 2016.
« Je prends fonction dans un contexte de rapports difficiles avec certains partenaires sociaux et politiques. Je les invite d’ores et déjà, dans un esprit responsable, au dialogue et à la concertation pour surmonter les difficultés courantes qui, en fait, ne sont pas propres qu’à la Guinée seulement. Dans cette perspective, la promotion du dialogue social sera au centre de nos préoccupations dans le but de garantir la quiétude sociale et l’ordre public », a-t-il lancé.
Pour gagner tout ce pari, il a appelé « toutes les forces vives » à un « consensus indispensable ».
Thierno Amadou M’Bonet