Les forces sociales de Guinée semblent ne pas vouloir se plier à la mesure de non-autorisation de leur marche de demain lundi.
C’est du moins ce qui ressort de l’entretien que notre rédaction a eu avec le directeur exécutif de la maison des associations et ONG de Guinée, ce dimanche.
Lansana Diawara pense que c’est une décision inadmissible et inacceptable de la part d’un gouverneur. Il ajoute donc, que rien ne fera reculer les forces sociales.
« Le combat n’est rien d’autre que la baisse du prix du carburant. Et pour nous, c’est un combat légitime. Pour une fois, l’ensemble des plates formes de la société civile sont une et indivisible dans ce combat. Nous irons jusqu’au bout. Pas d’intimidation, encore moins la manipulation ou l’infiltration, rien ne nous fera reculer, même pour mieux sauter », menace-t-il.
Ce membre des forces sociales de Guinée n’a pas manqué de rappeler les deux piliers sur lesquels repose la société civile.
Il s’agit de l’obéissance et la résistance des membres, qui, pour Lansana Diawara ne doivent pas être négligés par le gouvernement.
Abdourahamane Diallo