DROIT DE REPONSE
« Si tu es cloche, attends qu’on te sonne », dit un adage africain pour rappeler aux personnages impertinents leurs comportements incompatibles avec les pratiques sociales. Ce doit être le cas de Cheikh Yérim Seck, réputé mercenaire de la plume qui a échoué en Guinée, en France…, partout avant de s’obstiner à rentrer définitivement dans son pays natal.
Un énergumène qui passe tout son temps à violer des petites filles dans les rues de Dakar. Gracié récemment par le chef de l’Etat de son pays, suite à une condamnation pour viol, il s’érige en donneur de leçon pour la Guinée, un pays qui lui a tendu les bras alors qu’il cherchait gîte et couvert en dehors du Sénégal.
L’objectif de ce narcissiste-mégalomane est sans nul doute d’attirer l’attention du président Alpha Condé sur sa petite personne. Et assouvir par ce biais son sale besogne d’escroc. Peine perdue.
Pendant la période électorale de 2015 (réélection du Président Alpha Condé à la magistrature suprême), y’a pas ce que Yérim Seck n’a pas fait pour s’offrir les bonnes grâces du Président Alpha Condé.
Faut-il rappeler qu’entre 2015 et 2016, Yérim Seck a vécu de trafic d’influence en Guinée – déclarant partout sa connexion avec le Président Condé, à la demande du qui il exerçait en Guinée, disait-il à qui veut l’entendre. Comme ce dernier ne l’avait pas accordé son attention, il s’était donné la permission de tirer sur tout ce qui bougeait ; résultat final : il sera éconduit or du pays.
Bref, complètement aveuglé par la passion et la recherche de scoop, Yérim Seck pousse la mauvaise foi dans son fameux édito, jusqu’à déclarer que « l’élection en 2010 d’Alpha Condé, appréciée et validée par toutes les instances internationales, serait chaotique ». Et que le président guinéen « doit être aussi le dirigeant politique issu de l’ouverture démocratique en Afrique qui a le plus tué d’opposants et violé les libertés politiques ».
Des allégations mensongères qui méritent d’être démenties de la manière la plus cinglante.
En fait, Yérim Seck qui ne prend même pas le soin de recouper ses infos, ment comme il respire. Sait-il que les manifestations organisées par Cellou Dalein Diallo, depuis 2011, n’ont jamais été pacifiques ? Sait-il que les partisans de Cellou Dalein sont dotés d’armes à feu pendant les manifestations ? Sait-il que les loubards de Cellou Dalein tuent sur leur passage des jeunes qui refusent de suivre leurs consignes de violences ?
Que Yérim Seck le note pour sa gouverne et pour de bon ; il se passe une sorte de pagaille en Guinée que celui pour qui il exprime bien sa nature de troubadour que Macky Sall, n’a jamais accepté au Sénégal. Et, depuis son retour au Sénégal, après sa dernière aventure ratée à Conakry, Yérim a crée un Blog (Yerimpost) qui loue, tous les jours, les mérites du Président Macky Sall. Jamais, il n’ose prendre position auprès de l’opposition sénégalaise pour dénoncer, par exemple, l’étouffement de tout challenger sérieux face à Macky Sall dans la perspective de la présidentielle de 2019.
Pourtant, grâce à la volonté politique du président Alpha Condé, qui préfère sauver à tout prix la paix, il se passe des choses en Guinée que les mal intentionnés prennent pour de la peur ou de la faiblesse. Cela ne se passe nulle part en Afrique, encore moins au Sénégal de Macky Sall.
En tous les cas, la Guinée d’aujourd’hui n’est guère comparable au Sénégal où Khalifa Sall, opposant au régime de Dakar, croupit en prison depuis plusieurs années uniquement parce qu’il a une velléité de briguer le fauteuil présidentiel à la prochaine élection présidentielle sénégalaise.
La preuve, c’est que la cour de la CEDEAO a dénoncé récemment les conditions de la tenue d’un procès du Maire de Dakar entaché d’irrégularités citées dans une affaire pas très claire. La commission de l’Union Africaine a fait exactement le même constat.
Yérim Seck prétend que c’est bien ce Sénégal de Macky Sall qui doit donner des leçons à la Guinée démocratique, patiemment édifiée par le président Alpha Condé. Quelle stupidité ?
Le confusionniste Yérim Seck sait pertinemment que cette histoire d’attentat contre la personne de Cellou Dalein est un mensonge cousu de fil blanc. Et que s’il s’agissait d’attaque à belles réelles, comme il le dit, le Président de l’UFDG et ses compagnons n’avaient aucune chance de s’échapper. Mais, s’obstine-t-il à mentir de manière déhontée pour prétendre un jour se faire soudoyer par les autorités de Conakry. Pour cela, comme le disent les Ivoiriens : « il va longtemps ».
De toutes les façons, les Guinéens ont compris Yérim Seck, lui-même qui, pendant la transition, est passé dire au capitaine Moussa Dadis Camara de lui filer 120.000 euros pour qu’il puisse, en contrepartie, défendre son régime dans les colonnes de Jeune Afrique.
Bref, Yérim Seck a mieux à dire sur la répression des opposants au Sénégal où des émissaires internationaux viennent de tirer la sonnette d’alarme, que sur la Guinée qu’il veut voir bruler par une guerre civile inter-ethnique.
Les dirigeants guinéens de toutes les époques ont consentis d’énormes sacrifices pour que la belle au bois dormant ne s’enflamme jamais.
Wassalam.
Salifou Koïvogui