La semaine dernière, le président de la république a mis en place une nouvelle structure, de l’avis des observateurs, qui aura pour mission principale de recadrer une gestion captieuse des postes et télécommunications en Guinée.
Il s’agit bien du conseil national des postes et télécommunications (CNRPT), dirigée par un de ses collaborateurs directs de confiance, à Sékhoutoureya, en l’occurrence son directeur de cabinet, Dr Ibrahima Kalil Kaba.
Les prérogatives dévolues à cette nouvelle structure dont entre autres, la validation du règlement intérieur de la direction générale de l’ARPT (qui est un organe d’exécution), celle des décisions de sanctions contre des opérateurs de téléphonie ou de postes, la délivrance des licences, sont, à ne point douter, une réponse cinglante aux multiples interrogations qui alimentent les débats concernant un secteur aussi sensible et stratégique pour le développement du pays.
La présentation factice récemment des acquis d’un département qui devait pourtant être l’un des gros contributeurs au budget de l’Etat, a certainement contraint le président à accélérer la mise en place de ladite structure.
Le patron de l’exécutif qui a le plus grand devoir de redevabilité vis-à-vis du peuple, en est conscient, car les enjeux à venir sont énormes, c’est aussi bien l’attribution de la 4G dont les discussions sont en cours avec ses implications financières considérables, mais c’est aussi, la gestion des pénalités flanquées aux opérateurs de téléphonie, qui se rendent constamment coupables de manquements graves dans les services fournis aux clients.
Dans l’opinion, il reste désormais à régler le narcissisme débordant, reproché au premier responsable des lieux, mettant en péril ses collaborations qui sont indispensables pour le bon fonctionnement du service.
Mognouma