C’est bien connu, le tabac c’est plus de 4000 substances chimiques, dont plus de 250 substances nocives et une bonne cinquantaine de substances cancérigènes. Et, de tout ce qui compose la cigarette, c’est la fumée qui reste la plus nocive puiqu’elle est composée, entre autre, d’hydrocarbures, de métaux lourds, de nitrosamines, et de goudrons divers et variés. Malgré tout, les fumeurs vous le diront, vouloir arrêter de fumer c’est une chose ; y parvenir c’en est une autre.
La cigarette possède en effet des substances addictives qui agissent sur le cerveau en le rendant dépendant. La plus connue de ces substances reste encore la nicotine qui procure cet état de bien-être très apprécié des fumeurs et qui allie plaisir, détente, et stimulation intellectuelle. La nicotine – qui, prise isolément, n’est pas responsable des cancers liés au tabac – agit également sur l’organisme avec une action coupe-faim et anxiolytique.
C’est pourquoi les fumeurs en situation de sevrage ont tellement faim et sont si souvent stressés, angoissés et mal dans leur peau pendant les premiers mois d’arrêt. Alors quitte à avoir faim, autant se précipiter sur des aliments qui participent à nettoyer les poumons des résidus de goudron et de nicotine. En effet, d’après Santé+ Magazine, ces aliments miracles existent bel et bien et, en plus, ils sont faciles à cuisiner. Il n’y a donc plus d’excuse pour ne pas leur donner une place de choix dans votre alimentation quotidienne !
Les oignons pour lutter contre les radicaux libres
Les oignons ont des vertus thérapeutiques intéressantes puisqu’ils sont reconnus pour être antioxydants et stimulants de la santé pulmonaire. Ils participent à débarrasser le corps des radicaux libres et aident ainsi à se prémunir des maladies cardiovasculaires. Les oignons seraient également intéressants pour se prémunir de certains cancers. Ainsi, une étude réalisée en Italie et en Suisse a mis en évidence que la consommation d’un à sept oignons par semaine serait bénéfique pour lutter contre les cancers du côlon, du larynx et des ovaires.
Le pamplemousse, un agrume pour faire de la prévention
Le pamplemousse est un aliment riche en limonoïdes, des antioxydants particulièrement puissants qui participent à diminuer la prolifération des cellules cancéreuses. Plusieurs études l’ont ainsi démontré : consommer du pamplemousse régulièrement (une à quatre portions par semaine) permettrait de prévenir certaines maladies et notamment les cancers du tube digestif et du système respiratoire.
Le gingembre comme nettoyant des bronches
Le gingembre, aliment très populaire en Asie, est un aliment santé extraordinaire qui renferme de nombreuses vertus. En plus d’être riche en antioxydants qui luttent contre les radicaux libres, le gingembre est aussi antibactérien, antiseptique et anti-inflammatoire, ce qui lui confère une place de choix dans l’alimentation du fumeur en phase de sevrage. Il traite la toux et participe à purifier les poumons.
Le sélénium, l’oligo-élément santé
Le sélénium est reconnu pour être un oligo-élément particulièrement actif. Des études ont en effet démontré que son pouvoir antioxydant participe à prévenir le cancer de la prostate et du poumon. Il participerait aussi à diminuer les effets indésirables des traitements anticancéreux en soutenant l’organisme dans sa production de glutathion-peroxydase, une enzyme primordiale pour protéger les membranes cellulaires et lutter contre les radicaux libres.
Seul hic avec le sélénium, il n’est pas synthétisé par l’organisme ; il convient donc de le trouver dans la nourriture (la noix du Brésil en contient beaucoup) ou sous forme de compléments alimentaires.