Onze suspects ont été placés en garde à vue dans l’affaire du braquage d’un prince saoudien, à Paris, le 17 août dernier, selon RTL. À l’époque, 250 000 euros et des documents diplomatiques avaient été dérobés.
Onze personnes ont été interpellées et placées en garde à vue dans l’enquête sur l’attaque spectaculaire à Paris, en août dernier, d’une voiture du prince saoudien, Abdel Aziz Ben Fahd, a indiqué RTL, lundi 18 mai.
Les suspects ont été interpellés en région parisienne par les policiers de la brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne, du groupement d’intervention régional (GIR) de Paris et de l’Office central de lutte contre le crime organisé (Oclco).
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Il s’agit, selon les premiers éléments de l’enquête, de présumés délinquants. Ils avaient « attaqué le convoi [le 18 août] avec des fusils mitrailleurs en plein jour « , rappelle RTL sur son site internet.
Des sources proches du dossier avaient indiqué à l’époque que 250 000 euros et des documents diplomatiques avaient été dérobés par ce commando d’hommes armés, « manifestement bien informés ». L’attaque inédite à Paris n’avait pas fait de blessé.
Ce convoi d’une dizaine de voitures était parti de l’hôtel George V près des Champs-Élysées, l’un des palaces les plus luxueux de la capitale, appartenant au groupe Kingdom Holding du prince saoudien Al-Walid Ben Talal. Il devait rallier l’aéroport du Bourget, en Seine-Saint-Denis, lorsqu’il avait été attaqué vers 21 h au niveau de la Porte de la Chapelle, dans le nord de Paris.
La voiture visée était celle de l’intendance du prince Abdel Aziz Ben Fahd, dernier des fils de l’ex-roi Fahd d’Arabie saoudite, en visite à Paris. Un homme d’affaires rentier et multimillionnaire, ex-ministre, précédé d’une réputation de noceur, playboy et bon vivant.
Avec AFP