Entre les deux tours de la présidentielle de 2010, le Parti Guinéen de la Renaissance (PGR) s’est rangé derrière le candidat du RPG, le Pr. Alpha Condé, pour la suite que tout le monde sait. Celui qu’on appelait affectueusement ‘’l’opposant historique’’ a été élu à la régulière président de la République de Guinée. Et depuis, le PGR, présidé par le jeune visionnaire Ibrahima Sory Condé, n’a jamais cessé de soutenir et d’accompagner le chef de l’Etat dans l’accomplissement de sa noble mission de développement de la Guinée, au triple plan politique, économique et social. Le PGR est aussi membre fondateur et acteur actif de la Coordination des partis alliés de la mouvance présidentielle (COPAM).
Suite au meeting du 14 mars 2019 au palais du peuple, où le souhait d’une réforme constitutionnelle a été clairement émis, le PGR a entamé des activités de porte à porte dans le cadre de la sensibilisation des citoyens à travers les cinq communes de Conakry et dans certaines villes de l’intérieur sur la nécessité de doter notre pays d’une nouvelle Constitution.
Pour cette formation politique, le président de la République a bel et bien le droit de consulter sa population par voie référendaire suivant les articles 2 et 84 de la Constitution de 2010. C’est pourquoi, le Bureau politique national du PGR et l’ensemble de ses militants disent oui au référendum et à une nouvelle constitution. Au moment où nous mettions ce texte en ligne (ce jeudi 20 juin 2019), le parti s’apprêtait à animer une conférence de presse dans la salle du 28-Septembre du Palais du peuple, avec pour thème : ‘’ ‘’Problématique de l’amendement, de la révision constitutionnelle ou de l’adoption d’une nouvelle constitution en lieu et place de la constitution du 7 mai 2010, au cœur de l’obligation citoyenne’’.
Il souhaite par ailleurs une synergie d’action de tous les partis de la mouvance présidentielle et de toutes les personnes ressources afin de mettre en place, de façon coordonnée, une stratégie de travail et contrer ainsi le désordre que les ennemis de la République veulent installer dans le pays.
Il faut rappeler que c’est au lendemain de la disparition du général-président Lansana Conté en 2008, que le capitaine Moussa Dadis Camara et ses compagnons du CNDD se sont emparés du pouvoir, au nez et à la barbe de toutes celles et de tous ceux qui caressaient l’espoir de voir la transition s’opérer par la voie constitutionnelle. Un Conseil national de transition (CNT), faisant office de parlement et sans consultation du peuple souverain, a proposé et fait promulguer une nouvelle Constitution pour permettre d’organiser des élections.
Aujourd’hui, force est de constater que cette constitution fait l’objet de beaucoup de critiques au sein de la société guinéenne. Ils sont en effet de plus en plus nombreux ceux qui se prononcent ouvertement et en toute objectivité pour une nouvelle constitution. Mais face à eux, il y a ceux qui, pour des raisons qui leur sont proches, s’opposent farouchement à ce projet. D’où la nécessité d’organiser un référendum pour départager les pro et les anti-nouvelle constitution.
Ibrahima Sory CISSE