Qui est derrière les massacres survenus en 2009 au stade de Conakry ? Alpha Condé a-t-il joué un rôle dans cette affaire qui avait choqué l’opinion publique ? Selon l’ancien porte – parole de Dadis Camara et ancien ministre de la communication à la présidence et au ministère de la défense, les individus à la solde d’ Alpha Condé ont infiltré la manifestation au stade de stade de Conakry, le 28 septembre 2009.
Invité dimanche soir sur une radio Internet basée à Bruxelles, en Belgique, Idrissa Chérif a purement et simplement blanchi l’ancien leader du CNDD, le capitaine Moussa Dadis Camara, dans le dossier explosif des massacres perpétrés en 2009 au principal stade de Conakry.
» Il y’avait des infiltrés. Ce sont eux qui ont commis les crimes » a révélé Idrissa Chérif.
A la question de savoir qui a donné l’ordre d’ouvrir le feu, l’ancien ministre de la communication à la présidence et au ministère de la défense répond :
» Général Ibrahima Baldé, chef d’état major de la gendarmerie, à Claude Pivi, à Moussa Thiegboro Camara et à Alpha Ousmane Diallo le fils de l’ancien président de l’ Assemblée Nationale, Boubacar Biro Diallo sont des proches de Dadis. Camara. Pourtant, ils sont toujours en service. Ils occupent des postes de responsabilité. Pourquoi, chaquefois, on accuse Dadis seul dans ce dossier? » s’est interrogé le président du Front Patriotique Guinéen.
Le 28 septembre 2009, des hommes en uniformes, lourdement armés, prennent d’assaut le stade du 28 septembre où se tient une grande manifestation de l’opposition.
Les assaillants ouvrent le feu sur la foule. Massacrent des centaines de personnes, en blessent plusieurs dizaines d’autres et violent des femmes en plein midi au stade du 28 septembre.
Bientôt 6 ans après cette tragédie, la justice guinéenne piétine.
Le ministre de la justice et garde des sceaux a promis, depuis décembre, de faire venir en Guinée la procureure de la Cour Pénale Internationale. Sans succès.
La Gambienne Fatou Bensouda reste toujours invisible à Conakry. Au grand dam des proches des victimes des massacres du 28 septembre.