VIDÉO. Au Caire, en Egypte, le président de la Fédération guinéenne de Football Mamadou Antonio Souaré, flanqué de son 1er vice-président Amadou Diaby, n’est pas allé, lundi, avec le dos de la cuillère pour descendre en flammes le coach Paul Put, au lendemain de la débâcle du Syli national face aux Fennecs d’Algérie en 8è de finale.
A en croire le richissime homme d’affaires guinéen, le sélectionneur belge Put, outre son salaire de 30 mille euros le mois, son appartement coûte au budget six mille euros la mensualité.
« (…) À part son salaire qui se chiffre à 30 000 euros le mois, de tous les entraîneurs de notre histoire, il est le mieux payé, le mieux logé, qui a le meilleur traitement. Il occupe un appartement dont la mensualité nous coûte six mille euros. Seulement pour les médicaments pour cette CAN, ça coûté 32 000 euros à l’Etat », a dit le patron du football guinéen. Indiquant avoir exigé des comptes au Belge. Faute de quoi, menace-t-il, « je lui ai dit de prendre ses responsabilités parce que l’objectif n’est pas atteint sinon nous nous allons prendre nos responsabilités. Je suis sans état d’âme ».
Poursuivant, Antonio révèle que le staff technique a déserté l’hôtel tard la nuit juste après le match contre l’Algérie Ce qui prouve, souligne Antonio, que Paul Put n’a pas une influence sur son groupe.
Plus loin, il déclare que Put rackettait certains joueurs contre leur convocation dans l’équipe. « Il oublie que c’est moi qui l’ai recruté, tous les textos envoyés aux joueurs sont tombés dans mes mains, les incitant à demander 30 000 euros comme prime.
‘’(…) A la mi-temps du match [contre l’Algérie], je suis descendu dans le vestiaire, je les ai insultés comme un sac de pommes de terres pourries’’.
Noumoukè S.
Noumoukè S.