Il aura fallu l’élimination de la Guinée de la 32ème édition de la CAN de football, dans les conditions que tout le monde connaît désormais, pour que certains pêcheurs en eaux troubles, des personnes de mauvaise foi, malintentionnées s’arrogent le droit de s’en prendre gratuitement, à travers les médias classiques ou les réseaux sociaux, au président de la Fédération guinéenne de football, Mamadou Antonio Souaré.
Pour tous les observateurs et analystes sportifs avertis, le patron de Guinée Games est une grande chance pour le football guinéen. Les gestes qu’il a posés à ce jour parlent éloquemment en sa faveur. Avec humilité et courtoisie, il ne se fait jamais prier pour couvrir de faveurs désintéressées les anciennes gloires du football guinéen. Ses dons d’équipements divers aux équipes informelles du pays ne se comptent plus. Pour vendre davantage et mieux le football guinéen, il a cru devoir mettre en place un grand groupe de médias (CIS-Médias). C’est encore lui, Antonio Souaré, qui s’est engagé, par amour pour sa patrie et son football, à faire face aux travaux de finition du stade de Nongo, fruit de la coopération sino-guinéenne. On lui doit également le rehaussement de l’indice du football guinéen à l’échelle continentale. A partir de la prochaine saison sportive, le nombre de représentants guinéens dans les compétitions interclubs de la CAF passera de 2 à 4 (2 en Ligue des champions et 2 en coupe de la Confédération). Sans oublier la construction d’un grand complexe sportif à Yorokoguiya (Dubréka) bâti sur 11 hectares sur fonds propres ; les multiples soins sanitaires accordés en Guinée, en Afrique et dans le monde aux différents acteurs du Sport ; la rénovation du Centre Technique de Nongo ; la mise en place de la Direction Technique Nationale. A rappeler que Mamadou Antonio Souaré est membre de deux importantes commissions à l’international. A la Confédération africaine (CAF), il est de la Commission interclubs. A la FIFA, il est membre de la Commission chargée du Statut des Joueurs.
Donc, au lieu d’attaquer injustement un patriote doublé d’un visionnaire comme Antonio Souaré, les mercenaires de la plume et autres alimentaires qui peuplent le monde de la communication devraient plutôt le porter au pinacle pour tout ce qu’il est en train de faire, à ses propres frais, pour tirer le football guinéen vers le haut.
Ibrahima Sory CISSE