Le désormais ex-sélectionneur de l’équipe nationale du Maroc revient sur son passage dans le royaume chérifien et évoque son avenir, dont il assure qu’il s’écrire probablement en Asie à court terme, tout en promettant un retour en Afrique à plus longue échéance.
Hervé Renard, qui a confirmé le week-end dernier son départ du Maroc – ce que Jeune Afrique avait annoncé dès le 17 juillet -, se repose désormais au Sénégal, mais sans doute pas pour longtemps. Le double champion d’Afrique 2012 et 2015 ne manque pas de propositions, essentiellement en Asie. Approché par quelques clubs, qui lui proposent – à l’en croire – un salaire très élevé, mais aussi par des fédérations, dont celle de l’Arabie Saoudite, le Savoyard annoncera sa future destination d’ici à la fin du mois de juillet. Et refermera, provisoirement, un riche chapitre africain.
Jeune Afrique : Vous avez déclaré que votre décision de quitter le Maroc était prise depuis un an. Pourquoi ne pas être parti plus tôt ?
Hervé Renard : J’avais reçu une très belle offre d’une fédération asiatique. Et je m’étais entretenu avec Fouzi Lekjaa, le président de la Fédération marocaine, en lui faisant part de cet intérêt. Mais j’étais sous contrat, et on ne m’a pas laissé partir. J’ai donc continué ma mission au Maroc, avec pour objectif de qualifier la sélection pour la CAN 2019.
Cette année, j’ai expliqué à mon président que je souhaitais partir, et il a accepté. Je l’en remercie. Mais ma décision ne signifie en rien que je n’étais pas bien au Maroc, ou qu’on ne me traitait pas bien. J’ai simplement estimé qu’il était temps de donner une autre orientation à ma carrière.
Elle se poursuivra visiblement en Asie…
C’est très probable.
J’AURAIS AIMÉ AVOIR DES PROPOSITIONS VENANT D’EUROPE OU D’AMÉRIQUE DU SUD, OÙ LE NIVEAU DU FOOTBALL EST UN CRAN AU-DESSUS