Pr. Alpha CONDE à N’Zérékoré, Kankan, Siguiri : une mobilisation qui se passe de commentaire
Après Conakry le 31 octobre, N’Zérékoré le 16 novembre, Kankan le 23 novembre, le président guinéen, Pr. Alpha CONDE, a eu droit, le 24 novembre, à une grandiose réception de la part des populations de Siguiri. Comme on l’aura constaté, de la capitale aux importantes villes de l’intérieur comme celles citées plus haut, les populations guinéennes, dans leur majorité, ont donné la preuve la plus éloquente de leur totale adhésion aux idéaux et au projet de société défendus par le premier président démocratiquement élu de la Guinée, en lui réservant un accueil des plus enthousiastes. Partout, la mobilisation a été de taille et a largement dépassé l’entendement des observateurs. La notabilité, les femmes, les jeunes et les représentants des différentes couches professionnelles ont mis l’occasion à profit pour s’exprimer, sans pression aucune, en faveur d’une nouvelle constitution, en lieu et place de celle adoptée en mai 2010 (sous la transition CNDD) dans les conditions que le monde sait. Le peuple n’a pas été consulté par référendum avant l’adoption de ladite constitution.
Le président de la République, Pr. Alpha Condé, avec le franc-parler qu’on lui connaît, a indiqué que la Guinée est respectée aujourd’hui, qu’elle a une voix qui compte sur la scène africaine et internationale mais que cela ne plairait pas à tout le monde. « Le train de la Guinée a démarré. Il n’est du pouvoir de personne, ni sur terre ni sur mer, de l’arrêter. Car notre avenir dépend seulement de Dieu. En dehors de Dieu, personne d’autre ne peut dire à la Guinée d’aller à gauche ou à droite. On ira là où le peuple veut qu’on aille. », a-t-il déclaré lors de son meeting tenu à Kankan, deuxième ville du pays et fief traditionnel du RPG Arc-en-ciel (parti au pouvoir). Il a par ailleurs invité les populations à aller se faire inscrire sur les listes électorales, tout en leur rappelant que leur force c’est le bulletin de vote.
De l’avis des observateurs attentifs de la scène politique guinéenne, certains cadres de la mouvance présidentielle se sont impliqués, personnellement et sérieusement, de bout en bout, pour gagner le pari de la mobilisation aussi bien dans la capitale qu’en province. Parmi ces cadres, l’on peut citer notamment : Dr Mohamed Diané (ministre d’Etat chargé des Affaires présidentielles, ministre de la Défense nationale); Malick Sankhon (Directeur général de la Caisse nationale de Sécurité sociale) ; Sanoussy Bantama Sow (ministre des Sports, de la Culture et du Patrimoine historique) ; Mouctar Diallo (ministre de la Jeunesse) ; Frédéric Loua (ministre des Pêches) ; Dr Ibrahima Kalil Kaba (Présidence de la République) ; Souleymane Keïta (conseiller à la présidence de la République) ; Assiatou Baldé (conseillère à la présidence de la République) ; Kabinet Sylla ‘’Bill Gates’’ (Intendance de la présidence de la République) ; Domani Doré (Guinée Audacieuse) ; Almamy Condé (Trésor) ; Sékou Kandet (DGA de la Dette), Lansana KOMARA ministre du travail, Mme Mariama SOGUIPAH, Mr Albert DAMANTANG Camara ministre de la sécurité, Mr Bani SANGARE DG de l’office national des chargeurs, ELHADJ TIDIANE TRAORE ministre conseiller à la présidence, HADJA NANTOU CHÉRIF députée, IBRAHIMA SORY CONDÉ CADRE au MINISTÈRE du BUDGET, Dr Lonceny NABE gouverneur BCRG, Mr Antonio SOUARE homme d’affaires, Mr Mamadou BALO etc…. Un message fort et clair envoyé au FNDC qui prétend parler au nom du peuple, tout en essayant de confisquer son droit inaliénable à se prononcer librement sur un sujet aussi important que le changement de constitution dans le pays.
IBRAHIMA SORY CISSE