Cas du fameux courrier du NDI et de la KAF
Dans ce document, il y’a une grosse erreur qui méritait d’être corriger avant la venue de la délégation internationale.
Il est clairement mentionner que la mission internationale devait être conduite par l’ancienne présidente du Libéria, Ellen Jonhon Sirleaf. Et très malheureusement, elle n’était pas du voyage de Conakry. Mieux, nul part le nom, de Goodluck Jonathan,ancien Chef de l’État du Nigéria n’apparaît dans le courrier reçu par le secrétaire du ministère des affaires présidentielles. Pourtant, il était bien là pour conduire toutes les rencontres avec Nicephore Soglo.
Le NDI et la KAF ont fauté dans cette affaire. Il ne coûtait absolument rien à ces 2 structures d’actualiser le courrier déjà transmis aux autorités compétentes guinéennes.
L’autre constat est que la réception du courrier ne signifie pas que la mission est d’office accepter par les autorités guinéennes ou qu’il est arrivé à la destination finale souhaitée.
Les organisations à l’initiative de la mission internationale devaient s’assurer que la présidence de la République et le gouvernement ont donné leur okay afin d’éviter de mauvaises interprétations comme celles que nous vivons actuellement.
Je constate une légèreté dans la démarche des partenaires du NDI et de la KAF et un manque criard de communication au niveau de l’exécutif.
Dans tous les cas, l’espoir qu’a suscité cette mission d’évaluation du processus électoral en lien à l’organisation des législatives du 16 février 2020 s’est éteint.
Il serait désormais difficile voire même impossible de mettre en application les recommandations pertinentes que les anciens présidents Béninois et Nigérians avaient formulées en direction de l’ensemble des acteurs du processus électoral.
IBRAHIMA SORY CISSE