Directoire de campagne du RPG : Alpha Condé déshabille la Basse-Côte et habille la forêt, c’est préférer le choléra au palu
Avec l’épreuve du temps et l’exercice de la fonction d’État, le Président Alpha Condé reste confronté à la dure réalité du pouvoir. Faire et défaire, dire et dédire.
Après le choix de la base sur Malick Sankhon pour piloter le directoire de campagne du parti au compte des législatives, Alpha Condé bouleverse complètement la donne. Il préfère Papa Koly qu’au DG de la CNSS. Signe d’une haute trahison. Malgré tout, Malick Sankhon mérite mieux ce poste que Papa Koly Kourouma au regard du parcours politique des deux et la constance dans le choix.
Une grosse erreur politique
C’est une discrimination et une trahison vis-à-vis des alliés naturels et une préférence pour les amis de circonstances nés dans les privilèges du pouvoir.
Kassory Fofana serait l’homme qui a menacé d’anticiper son départ si toutefois le Chef de l’État ne reporte pas le Choix de la base. Pour lui, Malick ne peut pas être son commandant politique alors qu’il est Chef de gouvernement et tous les deux issus de la même région. C’est une manière de rabaisser son autorité. Et pourtant, politiquement parlant, Malick ne peut être son patron.
C’est la deuxième erreur d’une extrême inquiétude commise par le Chef de l’État en foulant au sol la volonté de la base et le choix de tous.
Préférer Papa Koly à Malick Sankhon, c’est choisir le choléra au palu
Papa Koly est un piètre communicant, sans base politique et passé glorieux. Son nom raisonne en forêt, comme du tétanos dans un corps humain. Son autorité ne dépasse pas les bornes de sa cour et sa crédibilité non plus.
C’est le pire des choix jamais fait par le Président Alpha Condé.
Et grave encore, c’est un directeur de campagne qui n’a été découvert que pour deux choses : Son fond de commerce qui est Dadis Camara et son incapacité à assainir Conakry.
C’est un grand nom et très grand faiseur de bruits assourdissants mais qui malheureusement le poids et la notoriété politique ne dépassent pas sa personne.
Papa Koly à la place de Malick, c’est choisir le choléra à la place du palu.
PAR HABIB MAROUANE DINGUIRAYE CAMARA