Centralisation des résultats des législatives du 22 mars : le PGR pointe un désordre indescriptible
C’est une évidence, le grand désordre observé dans les bureaux de centralisation des résultats des législatives du 22 mars 2020 se passe de tout commentaire. ‘’C’est du jamais-vu’’, entend-on dire partout et sur toutes les ondes. Au regard de cette situation qui n’honore nullement notre pays, qui se veut pourtant un Etat de droit respectueux des principes démocratiques, le PGR, par la voix d’un de ses responsables et candidat à la députation, dit se voir dans l’obligation de demander l’annulation pure et simple des votes de certaines circonscriptions électorales pour manque de transparence dans le processus. Il annonce par ailleurs qu’une requête en bonne et due forme sera déposée à la CENI et à la Cour constitutionnelle dans ce sens. « Pour la transparence des résultats des législatives, le parti politique qui se trouve dans les bonnes grâces de l’administration ne doit en aucun cas avoir plus de 40 députés, car le vote n’a pas été observé dans de nombreux bureaux de vote. Il n’y aura pas de dialogue ou de consensus dans ce cas précis. Nous allons demander l’application stricte de la loi. Et nous nous réservons le droit d’utiliser tous les moyens légaux pour la transparence des résultats des élections », a-t-il indiqué. Pour lui, malgré les tentatives d’intimidation pour empêcher les élections de se tenir le 22 mars 2020 et sur la base des résultats qui sont en leur possession, le PGR, le parti champion, serait bien positionné pour rafler des sièges de députés à l’assemblée nationale. A rappeler que ces élections qui viennent de se tenir ont été possibles grâce à la participation de 29 partis. Il serait donc souhaitable que les choses se terminent dans de bonnes conditions pour ne pas donner finalement raison aux formations politiques qui ont choisi, elles, de boycotter ledit scrutin.
Mohamed Diallo