Guinée : un pays jaloux de sa souveraineté !
Au regard de la situation sociopolitique qui prévaut actuellement en Guinée, il nous paraît très important de jeter un regard sur le passé historique de ce pays qui, contre vents et marées, continue son petit bonhomme de chemin sur son vaste chantier de développement politique, économique, culturel et social.
L’histoire retiendra que la Guinée, sous la direction de Sékou Touré et de ses compagnons, a été le seul territoire de l’empire colonial français (AOF et AEF) à voter ‘’non’’ lors du référendum du 28 Septembre 1958. Un choix responsable et courageux qui lui a ouvert fièrement et grandement les portes de l’indépendance et de la souveraineté internationale. Son indépendance totale sera proclamée dans l’allégresse et l’enthousiasme le 2 octobre de la même année. De 1958 à ce jour, les Guinéens et leurs dirigeants successifs (M. Ahmed Sékou Touré, Général Lansana Conté, Capitaine Moussa Dadis Camara, Général Sékouba Konaté, Pr. Alpha Condé) ont, à chaque occasion, donné la preuve de leur profond attachement à leur dignité et à la souveraineté de leur pays.
Comme on le voit donc, la Guinée n’est pas un pays à se laisser marcher dessus ou à accepter docilement les critiques tendancieuses venant d’une organisation internationale ou d’un pays plus ou moins lointain. Le Gouvernement a organisé sur fonds propres la dernière élection présidentielle, observée de bout en bout par des plateformes crédibles de la sous-région et du continent. Assez suffisant ! Il ne revient donc pas à un pays, encore moins à une organisation d’un autre continent de valider les élections organisées par et pour les Guinéens. La CENI, l’organe de gestion des élections, a donné le Pr Alpha Condé vainqueur dès le premier tour avec plus 59% des suffrages valablement exprimés. Des résultats qui ont été validés par la Cour constitutionnelle du pays. Les pays ou les organisations qui s’agitent donc après la confirmation de la victoire du président-bâtisseur, Pr. Alpha Condé, seraient bien inspirés de revoir leur copie et de respecter le choix des électeurs guinéens qui n’ont aucunement besoin des leçons de démocratie de qui que ce soit. La Guinée n’ira jamais jusqu’à s’immiscer dans les affaires intérieures d’un autre. Elle restera cependant très jalouse de son indépendance acquise de haute lutte et de sa souveraineté. Quelle que soit la crise que traverse leur pays, les Guinéens finissent toujours par s’entendre et faire taire les oiseaux de malheur. La Guinée est une famille indivisible ! Les donneurs de leçons, qu’ils soient Africains ou Occidentaux, n’ont qu’à mettre de l’eau dans leur vin.
Mohamed Diallo