Guinée Games est une société qui emploie des milliers des personnes.
Ce sont des milliers de personnes qui sont concernés par cette décision, sans oublier toutes ces familles, parieurs qui à travers ce jeu parviennent à nourrir leurs familles et arrivent à subvenir à leurs besoins.
La suspension des activités de cette société sera un coup dure pour ces jeunes et femmes qui n’ont que cette activité pour arriver à leur fin. Donc si vraiment l’État est dans la logique de la lutte contre la pauvreté, au service du peuple, à la création de l’emploi… Le gouvernement doit agir positivement envers les investisseurs.
La lutte contre la pauvreté, la promotion de l’emploi doit forcément passer par la création et l’accompagnement des entreprises publiques et privées qui œuvrent dans le cadre de l’entrepreneuriat et de la création d’emplois. On ne peut pas dire que l’objectif de l’Etat est de promouvoir le secteur privé et l’emploi en supprimant des emplois, quels que soient les motifs, il faut que l’État regarde l’intérêt supérieur de la nation, l’intérêt du peuple. Tout le monde ne peut pas être fonctionnaire et donc en suspendant ou en fermant une telle grande entreprise, c’est de mettre fin à plus de 15.000 emplois et de promouvoir le chômage. Fermer cette entreprise et brusquement est un mauvais signal pour la promotion des emplois et la garantie des investisseurs. Ceux qui émettent l’idée et poussent le gouvernement à réagir ainsi, sont en train de pousser l’État contre son peuple.
Parlant d’une éventuelle reprise de cette entreprise par l’État sera une fatalité, nous savons tous, la gestion antérieure de l’État dans ce genre de situation, puisque la sotelgui en est une illustration… Il est important qu’on cherche une solution alternative à celle-là, que les esprits reviennent et que l’État annule rapidement cette décision pour ne serait-ce que sauver ces milliers d’emplois, et éviter plus d’agitation et de remous. Il faut penser à toutes ces familles, ces jeunes hommes et femmes dont l’espoir et les survies reposent sur cette entreprise. Voyons les actes posés et non les supposées ambitions
Ibrahima Keita, activistes Politique