1. De l’arrestation des présumés assassins de Thierno Aliou DIOUNE
Le Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CNOSC-Guinée) a appris avec beaucoup d’optimisme, l’arrestation par la police guinéenne des présumés assassins de notre compagnon et regretté, activiste de la société civile guinéenne et ancien ministre, Mr Thieno Aliou DIAOUNE.
La société civile guinéenne félicite et encourage la police nationale, qui avec les moyens réduits a agi avec diligence et détermination pour l’élucidation de ce crime crapuleux, ainsi que d’autres qui ont contribué à endeuiller plusieurs familles et écorner l’image de nos services de sécurité.
Le CNOSCG, fidèle à son rôle de veille, d’alerte et de propositions et dans le respect des lois et procédures en la matière, demande aux autorités nationales de respecter le principe de la présomption d’innocence et de déféré dans les meilleurs délais les préjugés malfrats devant la justice.
Les attentes d’un procès équitable en vue de la manifestation de toute la vérité dans cette affaire et l’application du droit dans toute sa rigueur sont un défi important pour tout le peuple de Guinée, la société civile guinéenne y attache un prix fort.
La police nationale a fait son travail, la justice doit faire le sien et le peuple observe tout le monde.
1. Des réactions négatives, des piques contre le CNOSCG, des spéculations consécutives à la nomination d’Aziz DIOP
Des réactions nombreuses sont constatées depuis l’annonce de la nomination d’Aziz DIOP au poste de préfet de Kankan par le Président de la République. Ces réactions nombreuses sont certes normales, mais elles deviennent de plus en plus incohérentes, exagérées et empreintes de stratégies politiciennes de même qu’elles sont perçues comme une manœuvre de discréditation de la Société civile guinéenne.
Ces agissements récurrents contre le CNOSCG, malgré la refonte de ses statuts sous la houlette du nouveau bureau exécutif, l’adoption de nouvelles directives structurelles et de la charte éthique à Kindia, au mois de février 2014 ; sont le fait des officines qui ont oublié que depuis cette date, Mr Aziz DIOP n’est membre d’aucune instance du CNOSCG et avait donc créé sa propre plate-forme dénommée ‘’Réseau Dynamique Citoyenne’’ RDC.
Cette charte éthique du CNOSCG, dans son esprit et dans son corps, se dresse comme une véritable barrière contre tous ceux ou celles qui voudraient se servir de la société civile comme tremplin ou l’investir comme un lieu de recyclage afin d’accéder aux postes de responsabilité dans les instances de l’Etat.
Si d’aventure un de ses membres s’y affranchit pour une quelconque raison, celui-ci est naturellement banni des instances dirigeantes du CNOSC-Guinée.
Le CNOSCG rappelle qu’en attendant la constitution de faits délictuels contre quiconque et en attendant le rapport d’audit diligenté à cet effet, Aziz reste et demeure un cadre au service de la nation. Si quelqu’un a un vieux contentieux avec Aziz Diop ou n’importe quel ancien membre du CNOSCG ou une autre entité de la société civile guinéenne qu’il trouve d’autres prétextes pour l’évacuer plutôt que d’user d’intrigues afin de jeter de l’anathème sur une structure qui a longtemps fait sa propre mue.
Les anciens membres du CNOSCG sont libres de tout engagement éthique.
Le CNOSC-Guinée refuse de se laisser distraire au moment où notre pays est à la croisée des chemins, il entend plutôt jouer pleinement sa partition dans la construction de la démocratie, toujours en chantier en République de Guinée.
Le peuple de Guinée réclame, en longueur de journée, cette société civile neutre et impartiale qui portera ses aspirations légitimes.
Le CNOSC-Guinée souhaite qu’il soit jugé à travers les actes qu’il pose et ne voudrait nullement servir de cible pour assouvir de vieilles rancœurs et perpétrer cette logique de victimisation à outrance devenue la stratégie de conquête du pouvoir de ces officines.
Nous sommes plus dans une transition, le CNOSC ne servira plus de tremplin pour la gloire, ni un lieu de recyclage d’anciens ministres, de hauts dignitaires de l’Etat.
La Cellule de Communication de la maison du citoyen.