Jean Marc Telliano de Porte-parole à Porte-flingue d’Alpha Condé, que c’est déguelasse la politique? (Opinion)
Talleyrand aurait péché de toute son existence s’il ne disait pas avant tout le monde que: “ La trahison est une question de date”.
Avec le revirement spectaculaire de celui qui parlait au nom de l’ancien Président, et qui est devenu subitement son dénigreur et Porte-flingue, l’histoire donne raison à ceux qui ont toujours pensé que l’amitié en politique, c’est des intérêts en commun.
Alpha Condé, seul contre tous et sans défense est l’accusé de tous et le coupable de tout le monde, très malheureusement, même pour ses courtisans d’hier.
A lire, à écouter et à comprendre les sorties de la “traitrise” de Jean Marc Telliano, l’on comprend aisément que la politique est déguelasse par le triste péché de ceux qui l’exerce.
Sans gêne, il tire sur un cadavre politique, victime de lui-même et des ambulants politiques sans parcours personnel ni passé glorieux encore moins destinés à un avenir promoteur.
Jean Marc Telliano qui prenait Alpha Condé comme un grand frère, un allié naturel ou je ne sais d’intérêt, vient de perdre l’occasion à son tour de se taire pendant ces moments de méditations qui imposent le silence et l’humilité en toutes circonstances.
Alpha Condé a fait de lui ministre de l’Agriculture avec tout le bruit que cela a conduit.
Ce même Alpha a fait de sa femme députée sans grand effort personnel de cette dernière.
Mais jamais un seul instant, le président du RDIG n’a denoncé le troisième mandat pour Alpha Condé. Au contraire, il a mouillé le maillot jaune pour une victoire sans gloire d’Alpha Condé.
Le plus grand service que lui Telliano pourra rendre à la Guinée en ces temps-ci, à défaut de vivre dans la solitude du temps de la tempête qu’il observe alors un moment de silence sans troubler les autres dans leur méditation.
Il ne peut pas tromper Alpha Condé hier, et aujourd’hui, croire qu’il va aussi rouler tout le monde avec son retournement de veste.
Le temps est le meilleur des sages. Comprendra qui voudra!
La rédaction.