Après les cent (100) jours du CNRD, Guinée nouveau départ !
Un Diplomate, le Représentant Resident de la CEDEAO (en 2008) lors d’un Atelier de validation nationale, disait ceci aux guinéens : » La Guinée est comme un aigle qui avait pris de l’envole et qui est revenu s’asseoir sur les branches d’un arbre pour fixer sa propre pénombre (passé) dont il est si fièr et qu’il sans cesse continue de contempler. Pourtant, tant qu’il restera figé sur ce passé, et qu’il refuse de reprendre les airs pour voler encore plus haut et loin dans le ciel pour depasser son niveau de 1958, il ne saurait vaincre les maux qui le minent et par delà, relever les nombreux défis qui l’interpellent. Pour y parvenir, il lui faut reprendre de plus bel son envole afin de vaincre : le népotisme, la gabegie, l’ethnocentrisme, la famine, la pauvreté et tous les tares qui compromettent son avenir depuis belle lurette ».
À mon tour de rappeler que ce potentiel a toujours été mais pour avoir manqué à tous nos grands rendez-vous historiques, particulièrement celui celui récent que je qualifie de grand faux bond du Simandou perpétré par la plus grande arnaque du siècle avec Rio Tinto dans la mise en valeur des blocs 3 et 4, c’est comme si nous sommes encore cette fois-ci, sous l’effet du faux réflexe conditionné de la « Corde invisible » de l’âne !
Nos chaînes sont pourtant brisées depuis 1958, mais au gré des viscititudes de notre histoire commune, le Take off économique reste encore difficile.
Comme dans le Film culte « du Papillon » du célèbre bagnard condamné à perpétuité pour un crime qu’il n’a pas commis purgé sur une île dont il n’a sans cesse cherché à s’évader, l’on est droit de prononcer sa célèbre phrase : « Cette fois, sera la bonne « !
Ce grain d’espérance nous l’avons de nouveau, avec le CNRD sous le leadership d’un des meilleurs reflux » Des chemins de l’Europe » par le Président Légionnaire le colonel Mamadi DOUMBOUYA. Ceci, après le cinglant échec d’un des échantillons les plus représentatifs des sanctuaires du savoir ou du monde universitaire. Est-ce une revanche de la soldatesque inscrite dans cette dualité ambiante qui fait la beauté du monde? À présent, nous sommes gratifiés par le ciel d’un autre « Prométhée » alliant savoir (intellectuel ) et maniement des armes de ce qui caractérise la puissance et l’orgueil de cette France du siècle des lumières: La légion d’honneur étrangère.
Reste à croire en la bonne étoile de ce grand homme tant au sens propre qu’au sens figuré et qui marque chaque jour ce peuple martyr d’une empreinte indélébile. Ô que de défis déjà relevés en peu de temps? Sans la moindre comparaison (qu’Allah m’en préserve ) avec son noble et vénéré homonyme le Prophète Muhammad pour lequel un auteur de la littérature Française disait ceci: « Si la grandeur du dessein,la petitesse des moyens, l’immensité du résultat sont les trois (03) mesures du génie de l’homme, qui osera un grand homme à Muhammad ? » Fin de citation.
Enfin, en seulement cent (100) nul ne peut dresser de façon exhaustive les résultats enregistrés qui continuent dans une parfaite thérapie de choc panser ces plaies gangrenées d’uneRépublique devenue bananière par des dérives occasionnées par la procrastination et la trahison des élites en première ligne dans la réalisation du CHANGEMENT promis à cor et à cri au peuple.
Pour les cent (100) juste reconnaître que les pas sont très rassurant à condition que nous allions au bon rythme !
Puisse Dieu guider et éclairer nos pas ! Amen!
Par SOULEYMANE DOUMBOUYA