L’on n’a plus besoin de démontrer que le CNRD et son valeureux président, depuis leur avènement au pouvoir, font clairement de la moralisation de la vie publique leur cheval de bataille.
Et c’est justement dans ce cadre que le président du CNRD, président de la transition, chef de l’État, chef suprême des Armées, le colonel patriote Mamadi Doumbouya a mis en place la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). Une nouvelle juridiction à laquelle il a été transféré toutes les compétences de la Haute Cour de justice pour poursuivre toutes celles et tous ceux qui se sont rendus coupables ou qui se rendront coupables de crimes économiques dans l’exercice de leurs hautes fonctions au sein de l’Administration publique. Ses 19 membres nommés par décret viennent d’être installés officiellement dans leurs fonctions. Hier vendredi 21 janvier, le tout nouveau Procureur Général près la Cour d’Appel de Conakry, Maître Alphonse Charles Wright, a animé un point de presse pour expliquer à l’opinion nationale et internationale qu’il a été porté à sa connaissance une série de faits par l’Agent Judiciaire de l’Etat, susceptibles de poursuite pénale tant par devant les juridictions de droit commun que par devant celles d’exception, notamment la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). Des dossiers datant de l’ère Conté (Air Guinée, chemin de fer Conakry-Niger, Futurelec Holding, etc.), ceux de la gouvernance Condé (Djoma) et ceux de l’ere CNRD (HAC, Port autonome de Conakry, IRAG, ANSS, etc.) sont annoncés devant les juridictions compétentes.
Comme on le voit donc, avec le colonel Mamadi Doumbouya aux commandes de la Guinée, la justice restera la boussole pour tout le monde. Les auteurs de crimes de sang, tout comme les criminels économiques ont désormais du souci à se faire. Le CNRD et son président sont en train, méthodiquement et efficacement, de traduire en actes concrets les promesses faites au peuple le 5 septembre dernier. Ils se sont résolument engagés à nettoyer les Écuries d’Augias pour faire de la Guinée un pays prospère où les richesses ne seront plus confisquées ou détournées par une poignée de personnes, au détriment de l’écrasante majorité de la population.
Ibrahima sory CISSE