Hier lundi 24 janvier 2022, dans un décret publié dans les médias d’Etat, le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya, a pris la bonne décision de limoger plusieurs hauts cadres de leurs fonctions respectives, soit pour
détournement de derniers publics et usage de faux en écrire publique ou pour détournement de derniers publics et complicité. Il s’agit de M. Sékou Mohamed Sylla, Directeur général de l’Agence Nationale de Lutte contre la Corruption et Promotion de la Bonne Gouvernance; de M. Moussa Diallo, Directeur général du Fonds d’Appui à la Promotion du Gaz Butane; de M. Kaba Diakité, Directeur général de l’Office National de la Promotion de l’Artisanat; de M. Famoudou Kourouma, Administrateur général de l’ACGP; de M. Cheick Souaré, Directeur général de l’Agence Guinéenne pour le Financement du Logement; de M. Mamadi Kakoro, Directeur général du Projet d’Interconnexion Electrique; de M. Abass Bangoura, Directeur général du Bureau Guinéen du Droit d’Auteur; de M. Aboubacar Sidiki Dounoh, Directeur général du Fonds National de l’Urbanisme et de l’Habitat; et de M. Aly Condé, Directeur général de l’Agence Nationale de Promotion Rurale et du Conseil Agricole.
Comme il l’a dit au lendemain de sa prise du pouvoir, le président du CNRD, président de la transition, chef de l’État, chef suprême des Armées, le colonel patriote Mamadi Doumbouya, met tout en œuvre pour que la justice demeure la boussole pour tout le monde pendant cette transition. Il a posé à ce jour des actes forts dans le cadre du renforcement et de la qualification de l’appareil judiciaire pour s’attaquer aux nombreux dossiers pendants devant les juridictions du pays. La Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) a été mise en place pour traquer et traduire en justice toutes celles et tous ceux qui se sont rendus coupables ou qui se rendront coupables de crimes économiques dans l’exercice de leurs hautes fonctions au sein de l’Administration publique. Le nouveau procureur général près la cour d’appel de Conakry, Alphonse Charles Wright, a fait une sortie la semaine dernière pour citer des cadres (en fonction) dans des dossiers de détournement de derniers publics et usage de faux en écrire publique. Des dossiers qui sont pendants par devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). Et pour faciliter la tâche à cette nouvelle juridiction, le colonel-président Mamadi Doumbouya ne s’est pas posé mille et une questions pour démettre ces derniers de leurs fonctions. Un signal fort envoyé par l’Homme du 5 Septembre à tous les cadres guinéens qui seraient tentés à nouveau d’arpenter les sombres couloirs de la corruption et du détournement des deniers publics pour s’enrichir démesurément, au détriment de la l’écrasante majorité de la population.
IBRAHIMA SORY CISSE