Le navire de la transition guinéenne, avec pour commandant de bord, le colonel patriote Mamadi Doumbouya, a pris son départ dans de bonnes conditions. Et le souhait de tous les dignes fils et filles de ce pays est que ce navire arrive à bon port.
Depuis sa prise du pouvoir dans les circonstances que tout le monde connaît, le Comité National du rassemblement pour le développement (CNRD), à sa tête le colonel patriote Mamadi Doumbouya, continue de faire preuve de bonne foi dans la conduite de la transition, que tous les Guinéens veulent apaisée et inclusive. Mais pour des raisons que la Raison ignore, il y a en a qui se plaisent à faire un procès d’intention contre les autorités actuelles et leur entourage.
Quand la mise en place du CNT (Conseil national de transition) a accusé du retard, du fait des acteurs politiques qui ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur le choix de leurs 15 représentants au sein de cet organe législatif, certains sont partis jusqu’à soupçonner le CNRD et son président de vouloir faire traîner la transition pour s’éterniser au pouvoir.
Maintenant que le CNT a été finalement mis en place, les mêmes personnes, avec une bonne dose de mauvaise foi, cherchent encore des poux sur les crânes rasés des valeureux membres du CNRD. Le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation est accusé, à tort, d’avoir lésé une coalition politique au profit d’autres dans la répartition des 15 places accordées aux partis politiques. Lors des sorties médiatiques ou à la faveur des assemblées générales des formations politiques, des discours sont tenus pour prêter au CNRD l’intention de se débarrasser des vieux leaders politiques pour favoriser le renouvellement de la classe politique. Le fait de deférer, en toute indépendance certains dossiers devant la CRIEF donne lieu aussi à des commentaires passionnés et subjectifs. La pertinente question que tous les observateurs sensés et objectifs se posent est celle de savoir à qui profite ce procès d’intention contre le CNRD et le gouvernement de transition. Espérons que le colonel-président Mamadi Doumbouya et ses fidèles compagnons du CNRD ne se laisseront pas distraire par des gens qui ont des agendas cachés et qui sont à des années-lumière des légitimes attentes des laborieuses populations. Les sondages d’opinions crédibles révèlent que 70 % des Guinéens font confiance à l’ancien commandant du Groupement des Forces Spéciales qui tient aujourd’hui, avec détermination et courage, la barre du navire Guinée. Après la refondation de l’État et la rectification institutionnelle, il a promis et juré d’organiser des élections libres et transparentes, de la base au sommet (communales, législatives et présidentielle). Des élections auxquelles aucun membre des quatre organes de la transition ne sera candidat. Que chacun mette alors un peu d’eau dans son vin, dans l’intérêt supérieur de la nation. Il est grand pour les acteurs politiques et les activistes de la société d’arrêter de se victimiser pour des raisons non valables. Comme le colonel-président Mamadi Doumbouya aime souvent le rappeler à chacune de ses sorties, la justice reste et restera la boussole pour tout le monde pendant cette transition. Personne n’est au-dessus de la loi. Toutes celles et tous ceux qui seront reconnus coupables de graves infractions économiques et financières ces 20 dernières années vont devoir répondre de leurs actes. Qu’ils soient leaders de partis, activistes de la société civile, anciens ministres, anciens directeurs de régies financières, comptables, daf, etc. A bon entendeur salut. L’heure de la reddition a sonné dans la Guinée du colonel-président Mamadi Doumbouya, l’homme qui incarne aujourd’hui l’espoir de tout le peuple de Guinée.