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Guinée : « Le parti d’Alpha Condé est obligé de se réinventer » interview de SOULEYMANE CAMARA in jeune afrique

Guineeenmarche.com by Guineeenmarche.com
février 11, 2022
in Actualités, Annonces & Communiqués, Culture, Economie, Femmes, International, Interviews, La Une, Libre opinion, Politique, Santé, Societe, Sport
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Guinée : « Le parti  d’Alpha Condé est  obligé de se  réinventer » interview de SOULEYMANE CAMARA in jeune afrique
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Guinée : « Le parti
d’Alpha Condé est
obligé de se
réinventer »

Si la date de la présidentielle n’est
toujours pas connue, les premiers
prétendants se sont fait connaître au
sein du RPG Arc-en-ciel. Mais auront￾ils l’onction d’Alpha CoSouleymane Camara, jeune cadre de

la formation, analyse les enjeux de

cette succession.

Cinq mois après avoir perdu le pouvoir, le RPG Arc￾en-ciel veut déjà le reconquérir. Alors même que le

président Mamadi Doumbouya n’a pas encore fixé la

durée de la transition, la prochaine présidentielle est

dans tous les esprits. Mais qui choisir comme candidat

? L’ancien président de l’Assemblée nationale,

Amadou Damaro Camara, vu comme le dauphin

d’Alpha Condé ; l’ex-Premier ministre, Ibrahima

Kassory Fofana ou encore l’ancien chef de la

diplomatie, Ibrahima Khalil Kaba, technocrate

chouchou des jeunes. Qui sera le meilleur candidat, à

même d’obtenir à nouveau la confiance des Guinéens

après onze années d’une gouvernance en demi-teinte

?

Coupé de sa famille politique depuis son

renversement le 5 septembre dernier, et actuellement

soigné à Abu Dhabi, Alpha Condé n’a pour l’heure

transmis aucune consigne. Et le mode de désignation

du scrutin n’est pas encore fixé. Amadou Damaro

Camara et Ibrahima Kassory Fofana, qui pensent

avoir le soutien de l’état-major de leur parti, prônent

une désignation consensuelle tandis qu’Ibrahima

Khalil Kaba préfèrerait s’en remettre à la base et

organiser des primaires.

Militant du RPG Arc-en-ciel « depuis toujours »,
Souleymane Camara fait partie de la jeune génération
du parti, convaincue de l’urgence pour la formation de
se réinventer. Ancien conseiller principal de l’ex￾ministre de la Communication Amara Somparé et
coordinateur de la cellule de communication du
gouvernement sous l’ère Alpha Condé, cet homme du
sérail analyse pour Jeune Afrique les enjeux de cette
bataille de succession.
LES NOUVELLES D’ALPHA
CONDÉ SONT TRÈS RARES,
PEU DE PERSONNES SONT EN
CONTACT DIRECT AVEC LUI
Jeune Afrique : À la mi-janvier, l’ancien
président a été évacué vers les Émirats arabes
unis pour des raisons sanitaires. Avez-vous de
ses nouvelles ?
Souleymane Camara : Je sais qu’il continue de
passer un certain nombre d’examens.
Malheureusement, les nouvelles qui nous arrivent
sont très rares car peu de personnes sont en contact
direct avec lui. De toute façon, la priorité pour
l’instant, c’est qu’il recouvre sa santé.
Depuis le putsch, comment va son parti, le RPG
Arc-en-ciel ?

Les instances du parti travaillent d’arrache-pied et

tiennent courageusement le gouvernail. Mais une

chose est sûre, nous sommes condamnés à nous

réinventer. Il faut que nous fassions un bilan sans

complaisance de nos onze années de gouvernance. Il

y a eu des avancées concrètes dans divers domaines,

mais il y a aussi eu des manquements, notamment

dans la lutte contre l’impunité. Le parti n’avait

pourtant pas manqué d’alerter le gouvernement.

À LIREGuinée : le parti d’Alpha tourne la page Condé

Nous devons aussi réfléchir à notre orientation

idéologique, au renouvellement de certaines

instances, ou encore à la question de la présidence du

parti et celle de la désignation de notre candidat à

l’élection présidentielle.

Qui sont les potentiels successeurs d’Alpha

Condé ?

Trois personnalités se détachent à ce jour et elles ont

toutes des arguments à faire valoir. Ibrahima Khalil

Kaba, ancien ministre des Affaires étrangères d’Alpha

Condé, disposerait sans doute du soutien d’une partie

de la jeunesse et des femmes du parti. Il a la

réputation d’être un homme intègre, travailleur et

particulièrement rigoureux. De plus, il a su étoffer son

réseau grâce au carnet d’adresses de son ancien

patron. Au point d’avoir été perçu depuis 2016

comme un dauphin potentiel, même s’il s’en

défendait. Mais il demeure encore relativement peu

connu du grand public.

SI SA SANTÉ LE PERMET, JE

PENSE QU’ALPHA CONDÉ

VOUDRA ENCADRER LA

PROCHAINE DIRECTION DU

PARTI

On peut aussi citer Amadou Damaro Camara, l’ancien

président de l’Assemblée nationale, qui a été en

première ligne de toutes les batailles politiques

menées par le RPG durant la dernière décennie. Il est

cependant parfois jugé clivant et ses relations avec

les autorités de la transition ont été quelque peu

orageuses ces derniers temps. Enfin, l’ancien Premier

ministre Ibrahima Kassory Fofana, président du

directoire de campagne d’Alpha Condé lors des deux

dernières élections, jouirait du soutien de certains

caciques du parti.

Il n’est pas non plus exclu que d’autres prétendants

sortent du bois. Pour chacun d’entre eux, avoir la «

bénédiction » d’Alpha Condé serait un grand

avantage.

Quel rôle pourrait jouer Alpha Condé dans cette

course à sa succession ?

Si sa santé le permet, je pense qu’il aspirerait à jouer

un rôle d’orientation et d’encadrement de la prochaine

direction du parti.

Comment avez-vous vécu le putsch du 5

septembre ?

J’ai été surpris par l’irruption des militaires dans

l’arène politique ce jour-là. Puis l’émoi et l’angoisse se

sont installés. Quelles que soient les raisons

supposées ou réelles ayant conduit à ce putsch, c’est

un véritable recul. Nous en mesurerons probablement

les conséquences dans quelques années.

La volonté d’Alpha Condé de changer la

Constitution pour briguer un troisième mandat

n’était-elle pas une erreur ?

Il faut admettre que des erreurs ont été commises.

S’il y a à regretter, ce serait surtout de ne pas avoir

donné une légitimité à la Constitution en 2010, dans

la foulée de son arrivée au pouvoir. Mais cela

n’explique en rien le putsch. Au Mali, Ibrahim

Boubacar Keita en était à la deuxième année de son

second et dernier mandat ; au Burkina Faso, Roch

Marc Christian Kaboré venait d’être réélu pour un

second mandat. Et la tentative de putsch en Guinée￾Bissau a eu lieu alors que Umaro Sissoco Embalo n’est

que depuis deux ans au pouvoir ! Les causes sont à

chercher ailleurs : la gouvernance, les questions

sécuritaires, les relations conflictuelles avec la

hiérarchie militaire…

IL FAUT QUE LES AUTORITÉS

MILITAIRES SE PRONONCENT

CLAIREMENT SUR LA DURÉE

DE LA TRANSITION

Quel regard portez-vous sur la transition

aujourd’hui ?

Nous sommes dans le flou, dont je ne sais s’il est

orchestré ou non. Il y a des avancées, comme la mise

en place du Conseil national de la transition ou de la

Cour de répression des infractions économiques et

financières. Mais des points clés sont éludés : on ne

connait pas la composition exacte du Comité national

du rassemblement pour le développement (CNRD), on

ne sait toujours pas quelle sera la durée de la

transition. Il faut que les autorités militaires se

prononcent clairement sur ces points cruciaux pour

lever les doutes légitimes que nous avons.

À LIREGuinée : Mamadi Doumbouya, un colosse aux

pieds d’argile ?

D’autant que la junte s’est donnée des missions qui,

selon moi, ne sont pas celles d’un gouvernement de

transition. Lorsque l’on annonce, par exemple, vouloir

« refonder l’État », qu’est-ce que cela signifie

concrètement ?

Doutez-vous de l’engagement de Mamadi

Doumbouya de rendre le pouvoir aux civils…

Jusqu’à preuve du contraire, il n’y a pas de raisons de

douter de cet engagement. Mais le doute subsiste sur la durée que prendra ce retour à l’ordre

constitutionnel. Le délai de six mois fixé par la

Cedeao pour la tenue d’élections arrive à expiration

dans quelques semaines.

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