Depuis sa prise du pouvoir, le colonel-président Mamadi Doumbouya ne cesse de poser des actes qui rassurent aussi bien ses compatriotes que la communauté internationale. Dans toutes ses sorties et déclarations, il tient toujours à rappeler qu’il est venu pour mettre de l’ordre dans la maison Guinée avant d’aller aux élections libres et transparentes. Ce qui aura l’avantage d’éviter les erreurs du pays. Il faut être de mauvaise foi pour prêter à ce jeune officier patriote l’intention de s’accrocher au pouvoir. A ce jour, les choses sont désormais claires. Le CNRD et son président ont engagé des réformes courageuses qui sont applaudies des deux mains par tous les patriotes. La CRIEF a ainsi été créée pour poursuivre, dans les règles de l’art, toutes celles et tous ceux qui se sont rendus coupables ou qui se rendront coupables de crimes économiques dans l’exercice de leurs hautes fonctions au sein de l’Administration publique. Sans oublier les opérations de récupération des biens et domaines de l’État sur toute l’étendue du territoire national.
Le mercredi dernier, lors d’une plénière extraordinaire, le CNT, l’organe législatif de la transition, qui a en son sein les représentants de toutes les forces vives de la nation (partis politiques, organisations de la société civile, associations de presse, associations de femmes et de jeunes, forces de défense et de sécurité, etc.), a adopté un chronogramme de 36 mois pour la transition (au lieu des 39 mois proposés par le CNRD). Au lendemain de cette adoption, les acteurs sociopolitiques du pays n’ont pas tardé à réagir. Si certains d’entre eux jugent réaliste ce chronogramme adopté par le CNT, d’autres, par contre, le rejettent catégoriquement. C’est le cas notamment du G-58 (un regroupement de partis politiques dont l’UFDG de Cellou Dalein Diallo et l’UFR de Sidya Touré), le RPG Arc-en-ciel et alliés, le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) et le Forum des Forces Sociales de Guinée. Pour tous les observateurs sérieux, ces acteurs devraient plutôt faire preuve de retenue et de responsabilité en évitant de jeter de l’huile sur le feu à travers des déclarations incendiaires et des prises de position qui ne sont pas de nature à préserver le climat de paix et de quiétude sociale dans le pays.
Il serait donc très risqué de bâcler la transition en cours pour les beaux yeux de certains, dont la responsabilité est largement engagée dans la situation catastrophique dont le CNRD et son valeureux président ont hérité le 5 septembre 2021.
Le colonel-président Mamadi Doumbouya et ses compagnons du CNRD sont une chance pour la Guinée profitons-en.
Avançons et aimons-nous dans la paix
Ibrahima sory CISSE