Il s’est tenu ce samedi 04 juin 2022, à Accra (Ghana) un sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) sur les transitions au Mali, en Guinée et au Burkina Faso. Les oiseaux de malheur avaient prédit que le ciel allait s’abattre sur la Guinée du colonel patriote Mamadi Doumbouya, dont le seul crime est d’avoir choisi d’agir exclusivement dans l’intérêt supérieur des Guinéens dans leur écrasante majorité. Finalement, aucune sanction n’a été prise contre la Guinée. La question a été une nouvelle renvoyée au 3 juillet prochain lors du sommet ordinaire de la CEDEAO. Il est à espérer que d’ici là, les dirigeants de la sous-region continueront à mettre beaucoup d’eau dans leur vin.
De l’avis de tous les observateurs serieux, le cas particulier de la Guinée devrait être traité par la CEDEAO avec discernement et responsabilité pour éviter de poser des actes qui pourraient impacter négativement la vie des Guinéens qui, dans leur écrasante majorité, sont satisfaits de la façon dont la transition est conduite dans leur pays par le colonel patriote Mamadi Doumbouya. Au lieu donc de brandir des menaces, la CEDEAO serait bien inspirée d’accompagner la Guinée afin qu’elle réussisse sa transition pour devenir un modèle en la matière. C’est un pays qui vient de loin. C’est tirant les leçons de la gestion scandaleuse du pays au triple plan politique, économique et social que le valeureux colonel Mamadi Doumbouya et ses compagnons du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) ont pris leurs responsabilités en s’emparant du pouvoir pour redonner de l’espoir au peuple de Guinée. Malgré l’adoption du chronogramme de 36 mois par le CNT, l’organe législatif de la transition, le débat sur la durée de la transition continue d’agiter les milieux politiques et de la société civile. Si certains politiques et activistes de la société civile, pour des raisons qui leur sont propres, se sont déjà prononcés pour une transition de courte durée, d’autres Guinéens par contre souhaitent qu’on accorde le temps nécessaire au CNRD et à son président pour mettre de l’ordre dans la maison Guinée, avant d’organiser les élections. Et le colonel-président Mamadi Doumbouya est un homme d’honneur et de parole qui tient à l’image de libérateur, de refondateur et de grand patriote qu’il veut laisser dans l’histoire politique de la Guinée. C’est lui et ses compagnons du CNRD qui ont pris le risque énorme d’aller à la mort le 5 septembre pour sauver la Guinée. Et sans aucune pression, ils ont juré et promis d’organiser des élections libres et transparentes, de la base au sommet (communales, législatives et présidentielle). Des élections auxquelles aucun membre des quatre organes de la transition (président de la transition, CNRD, Gouvernement de transition, Conseil national de transition) ne sera candidat.
Le colonel-président Mamadi Doumbouya et ses compagnons du CNRD sont une chance pour la Guinée profitons-en.
Avançons et aimons-nous dans la paix.
Ibrahima sory CISSE