Guinée: la nécessité de prôner la paix pour réussir la transition
Dix (10) mois après la prise du pouvoir par le colonel patriote Mamadi Doumbouya et ses valeureux compagnons du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), l’on constate, avec satisfaction, que le train de la transition va à un rythme normal et dans la bonne direction.
Les Guinéens de tous les bords devraient se donner la main et se mettre d’accord sur l’essentiel pour que leur pays s’ouvre enfin le chemin de la prospérité et du développement durable. L’actuel locataire du Palais Roi Mohammed V, dont le patriotisme et le leadership ne sont plus à démontrer, a clairement promis à ses compatriotes la refondation de l’État et la rectification institutionnelle. Et Dieu seul sait que tous les actes qu’il a posés à ce jour s’inscrivent dans ce cadre précis. La justice est devenue la boussole pour tout le monde. Une lutte sans merci est en train d’être menée contre la corruption sous toutes ses formes. Les opérations de récupération des biens et domaines de l’État sont lancées aussi bien à Conakry que les centres urbains de l’intérieur. Tous les organes de la transition fonctionnent normalement. Un chronogramme de 36 mois a été adopté en plénière par le CNT, l’organe législatif de la transition. Une durée que certains acteurs politiques et de la société civile trouvent longue à leurs yeux. Ces derniers, pour des raisons qui leur sont propres, veulent une transition courte et peut-être bâclée, avec tous les risques que cela comporte. Et tous les moyens semblent bons pour eux pour mettre les bâtons dans les roues de la transition conduite jusqu’ici sans fausse note par le colonel Mamadi Doumbouya. Pour un oui ou pour un non, l’on se donne indûment le droit de lancer des appels à la mobilisation pour descendre dans la rue. Des propos injurieux sont tenus sur les réseaux sociaux à l’encontre des personnalités de la transition. Il y en a qui se permettent de porter atteinte à l’honneur et à la dignité des magistrats, dont le seul crime est de faire correctement leur travail.
Suite à l’arrestation de trois responsables du FNDC (Foniké Menguè, Billo Bah, Djanii Alfa), le mardi 5 juillet, certains leaders politiques ont cru devoir lancer, depuis l’extérieur de la Guinée, des appels à la mobilisation pour exiger la libération de ces activistes poursuivis pour injures et outrage à magistrat. Conséquence: des jeunes répondant certainement à ces appels continuent de perturber la circulation dans certains quartiers de Conakry, en barricadant la route, en brûlant des pneus ou en déversant des ordures sur la chaussée. Les affrontements avec les forces de l’ordre ont fait des blessés et des dégâts matériels. Les manifestations violentes, pour quelque raison que ce soit, les Guinéens n’en ont plus besoin. Il faut cultiver la paix et l’entente. Personne n’a intérêt à ce que cette transition échoue. Rangeons-nous derrière le CNRD et son président pour conduire le navire de la transition à bon port.
Le colonel Mamadi Doumbouya et ses compagnons du CNRD sont une chance pour la Guinée profitons-en.
Avançons et aimons-nous dans la paix.
Ibrahima sory CISSE