Peu après les premières impressions du président équato-guinéen, Teodoro Obiame Nguema, son homologue Alpha Condé a livré sa réponse ce jeudi à l’aéroport de Conakry.
« Mon frère et ami Obiang Nguema a une qualité que j’admire beaucoup, c’est le panafricanisme. Vous savez moi, j’ai été président de la FEANF, et presque, c’est le panafricanisme, que nous avons tété. J’ai trouvé en lui un très grand panafricain. Donc, c’est ce qui nous a d’abord rapprochés parce que nous souhaitons transformé l’Union africaine afin que l’Afrique parle d’une même voix. La deuxième chose, c’est la façon dont il a transformé son pays. Moi-même, j’ai eu l’occasion d’aller à Malabo. Je n’ai pas été encore à Oyala mais j’ai vu Malabo. J’ai vu comment en très peu de temps, il a vraiment transformé son pays. Evidemment, quand j’entends aussi ce qui se passe à Oyala, qui va être la future capitale, on voit effectivement qu’il a mis les ressources du pays au service des populations. Comme il est en train de dire, il est important que les pays africains aient la maîtrise de leurs ressources naturelles pour servir le développement et à l’amélioration des conditions de vie de nos populations. Donc, c’est tout naturellement que nous nous sommes rapprochés parce que nous avons les mêmes objectifs et les mêmes visions au niveau de l’Afrique », a entamé M. Condé.
Poursuivant, le président Condé a exprimé ses sentiments : « Donc, c’est un très grand plaisir de le recevoir ici. Nous espérons davantage encore renforcer les liens avec la Guinée Équatoriale, tant au niveau des échanges des cadres dans l’enseignement, dans la santé, au niveau de l’expérience technique et surtout renforcer la coopération technique entre les deux pays. Donc, c’est avec un très grand plaisir que je le reçois ici aujourd’hui parce que nous allons davantage discuter et voir comment nous allons impulser la coopération parce que l’Afrique manque de solidarité. Et il est important que nous soyons solidaires. Il est important que nous soyons solidaires comme il l’a démontré. Vous voyez bien, il a accepté d’organiser la Coupe d’Afrique, alors que la Guinée était qualifiée, la Guinée avait l’Ebola mais il a organisé la Coupe d’Afrique. Ce qui nous a montrés aussi sa force parce qu’en peu de temps, il a organisé la Coupe d’Afrique, alors qu’il faut plusieurs années », a-t-il conclu.