Depuis son avènement au pouvoir, le président du CNRD, président de la transition, chef de l’État, chef suprême des Armées, le colonel patriote Mamadi Doumbouya ne cesse de mener une lutte sans merci contre des pratiques qui, ces dernières années, ont contribué largement à entraver le développement économique de nos collectivités. Des pratiques repréhensibles qui ont pour noms la corruption, le détournement de deniers publics, le copinage dans la passation des marchés, le népotisme, le clientélisme ou encore l’affairisme. A ce jour, le locataire du palais Mohammed V a pris la bonne décision de dissoudre certains conseils communaux (urbains ou ruraux) qui se sont distingués dans la dilapidation ou le détournement des fonds et des biens mis à disposition en faveur des communautés. Parmi les conseils communaux dissous pour malversations, l’on peut citer notamment ceux de Siguiri, de Gaoual et de Dialakoro (préfecture de Mandiana). Lors de la dernière session ordinaire du Conseil des ministres, la question relative à la gestion des communes urbaines et rurales de notre pays a été largement abordée. Les conseils communaux qui ont versé ou qui verseront dans des malversations ou des détournements de fonds et de biens au détriment de leurs communautés respectives seront dissous et remplacés par des délégations spéciales par le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation. Comme on le voit, c’est le principe de la tolérance zéro qui sera strictement appliqué désormais pour ce qui est de la gestion de nos communes urbaines et rurales.
L’Etat guinéen, à travers l’Agence nationale de financement des collectivités (ANAFIC) met à la disposition de toutes les communes de l’intérieur des fonds pour la réalisation de leurs différents projets de développement. Mais force est de reconnaître que ces fonds, dans la plupart des cas, ne sont pas utilisés à bon escient. Certains conseillers indélicats se permettent souvent de les utiliser à d’autres fins, au grand dam des pauvres populations qui ne demandent qu’à être dotées d’infrastructures de base (centres de santé, écoles, marchés, forages, etc.). L’on ne peut donc que saluer ce coup de balai salvateur du colonel-président Mamadi Doumbouya, l’homme qui incarne indéniablement aujourd’hui l’espoir pour les Guinéens de tous les âges, de toutes les ethnies, de toutes les régions et de toutes les les religions.