Ouverture du procès du massacre du 28 septembre: le blason de la justice guinéenne redoré sous le CNRD
Depuis le 05 septembre 2021, le président du CNRD, président de la transition, chef de l’État, chef suprême des Armées, le colonel Mamadi Doumbouya, a annoncé sans aucune pression que la justice sera dorénavant la boussole pour tout le monde en Guinée. Un an après, les nombreux actes posés dans ce sens sont unanimement salués par les Guinéens et la communauté internationale. Parmi ces actes, l’on peut citer notamment la création de la CRIEF, la fin des interférences de l’exécutif dans les affaires judiciaires, la dissolution des conseils communaux impliqués dans des cas de détournement de fonds et de biens mis à la disposition des populations à la base.
Mais il faut reconnaître que ces 13 dernières années, s’il y a un dossier pour lequel la Guinée s’est attiré les foudres et les critiques acerbes des organisations de défense des droits de l’homme et de la justice internationale (CPI), c’est bien celui relatif au massacre du 28 septembre 2009. Ce jour-là en effet, l’on s’en souvient, une manifestation pacifique des Forces vives de la nation a été réprimée dans le sang dans le plus grand stade de la capitale. Selon l’ONU et les organisations de défense des droits de l’homme, cette répression a fait 156 morts. Sans oublier des dizaines de femmes violées. Pendant toutes ces années, les victimes et leurs proches attendaient que justice soit faite dans cette affaire criminelle. Avec la volonté politique clairement affichée par le colonel-président Mamadi Doumbouya, le rêve d’un procès juste et équitable est devenu une réalité tangible. Il aura fallu seulement que le locataire du palais Mohammed V donne des instructions claires et fermes en conseil des ministres pour des dispositions pratiques et idoines soient prises par les autorités judiciaires pour que ce très attendu procès se tienne enfin. Les travaux de construction du bâtiment ad-hoc ont ete achevés. Des magistrats choisis par le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme ont été formés pour les besoins de cette noble cause.
Hier mercredi 28 septembre, ce que beaucoup qualifient de procès du procès du siècle en Guinée s’est ouvert à Conakry, en présence du procureur général de la Cour pénale internationale (CPI). Les personnes inculpées dans ce dossier criminel se sont relayés à la barre pour décliner leur identité et leur situation matrimoniale. Sur le banc des accusés, il y avait entre autres Moussa Dadis Camara, Claude Pivi, Moussa Tiegboro Camara, Marcel Guilavogui ou encore Toumba Diakité. A la demande des avocats de la défense, les audiences ont été renvoyées au mardi 4 octobre.
Comme on le voit donc, avec l’ouverture de ce procès historique pour rétablir dans leurs droits les victimes du 28 septembre, leurs parents et leurs amis, la Guinée du colonel Mamadi Doumbouya redore du coup et pour longtemps le blason de sa justice.
Le colonel-président Mamadi Doumbouya et ses compagnons du CNRD sont une chance pour la Guinée profitons-en, avançons et aimons-nous dans la paix et dans la vie.
Ibrahima sory CISSE