Il faut rappeler que c’est justement pour favoriser des échanges constructifs entre le gouvernement, les partis politiques et la société civile civile que le président du CNRD, président de la transition, chef de l’État, chef suprême des Armées, le colonel patriote Mamadi Doumbouya, a institué par décret un cadre de dialogue inclusif. Le Premier ministre, Dr Bernard Goumou, a nommé trois anciennes ministres (Dr Makalé Traoré, Hadja Aïcha Bah, Mme Guilao Joséphine Léno) comme facilitatrices dudit cadre de dialogue. Dès après leur nomination pour cette noble mission, ces respectables dames connues pour leur patriotisme, leur intégrité et leur impartialité ont aussitôt pris la sage décision d’aller vers tous les acteurs concernés par cette transition. Elles ont rencontré à ce jour certaines coalitions politiques pour leur expliquer la méthodologie à même de ramener tout le monde autour de la table de dialogue, dans l’intérêt exclusif de la Guinée et des Guinéens. Mais pour des raisons que la Raison ignore, les quatre coalitions politiques que sont l’ANAD, la Cored, le FNDC politique (UFR, MoDel) et le RPG Arc-en-ciel et alliés semblent ne pas être disposées à recevoir les trois facilitatrices. Et comme si tout cela ne suffisait pas, le FNDC, un groupement de fait dissous par le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, appelle à manifester demain dans le Grand Conakry. L’ANAD, la coalition politique à laquelle appartient l’UFDG de Cellou Dalein Diallo a invité à son tour ses militants à participer massivement à ladite manifestation, avec tous les risques que cela comporte.