Une fois n’est pas coutume. Un Guinéen peut en défendre un autre, lorsqu’il est confronté à l’horreur de l’injustice ou subit la violence d’une cabale, en l’occurrence, médiatique.
C’est au tour de Antonio Souaré, après Diallo Sadakadji dans un passé récent et d’autres personnalités dont c’est le lot quotidien, d’être victimes des forces du mal qui s’échinent à tirer la Guinée vers le bas et supportent mal la » réussite ».
En Guinée, le pire attend toujours le meilleur d’entre tous. Malheureusement, Antonio Souaré, » héros malgré lui » et parce que aussi »on ne peut pas plaire à tout le monde », devra s’habituer au traitement que l’on réserve aux talents et valeurs du pays comme lui, à savoir » Lécher, lâcher, lyncher », pour reprendre la formule de Jean François Kahn en évoquant les médias.
En attendant, Antonio Souaré est ce qu’il est par lui. Il
ne doit pas sa réussite au hasard ou aux raccourcis caractérisant le parcours des enfants gâtés de la République, ou si l’on veut » bébés prématurés » du monde des affaires en Guinée où il y a certes de nombreux crimes impunis mais étrangers à d’autres.
Le PDG de Guinée Games, si c’est maintenant qu’il fait le plus parler de lui, est passé par des étapes et des épreuves initiatiques pendant de longues années avant d’être prospère. Il a monté les escaliers, l’un après l’autre, dans le labeur et la patience de l’homme honnête, plutôt que d’être tenté par la facilité de l’ascenseur emprunté par beaucoup de ses » pairs » afin d’arriver au sommet de la pyramide sociale.
Qu’à Cela ne tienne, le Président du Horoya, reste digne dans la popularité certaine et l’autorité naturelle que confère la réussite même dans un pays où on déteste les élites et piétine les valeurs: il ne connaît pas l’arrogance des » hommes forts du pays » et ne succombe pas non plus à la vanité de » celui qui a réussi et tient à le montrer à tout le monde’’, comme s’il avait une revanche à prendre sur la vie ou voudrait assouvir une vengeance contre la société l’ayant écrasé et méprisé dans son passé médiocre.
Malgré son humilité connue de tous, sa générosité qui
profite à tous, Antonio Souaré est victime de calomnie et d’offense publique parce que c’est le destin des grands hommes dans notre pays. Critiquer l’action d’un homme, nul n’étant parfait, n’est pas interdit. C’est de vouloir nuire aux autres pour le vice et le plaisir ou sous l’emprise de la méchanceté et de la jalousie ou encore dans le dessein de manipuler une opinion souvent crédule qui est à la fois un acte misérable et vil.
Accuser le PDG de Guinée Games de collusion avec les milieux criminels de la drogue et d’être habité par les démons du trafic n’est pas seulement cette habitude en Guinée » d’accuser pour accuser » pour détruire des vies, livrer les personnalités publiques à la vindicte populaire, c’est de faire croire que derrière l’honnête homme, il y a l’ombre d’un délinquant. Foutaise !
L’honneur et la réputation de Antonio Souaré, cettefois, ont été lâchement défiés, mais loin d’être ébranlés parce que face à la puissance de la calomnie, il y a toujours la résistance triomphante de la vérité et de la vertu.
Antonio Souaré a été attaqué dans ce qu’il y a de plus
cher à un homme, à savoir, son honneur par desapprenti-sorciers et pyromanes de la plume très nombreux du reste sur les sites et qui croient pouvoir changer le monde ou le cours du destin de tout le monde avec leur littérature douteuse et infâmante.
Cher ami et frère Antonio, » Si tu peux supporter d’entendre tes paroles travesties par des gueux pour exciter des sots et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles sans mentir toi-même d’un mot .. », tu seras un homme comme l’enseigne R .Kiepling , mais ce n’est pas parce que tu seras devenu un homme que tu dervras tout accepter et pardonner.
Quant au sieur de guineelive pour qui journalisme et
Charlatanisme se confondent allègrement, il doit savoir même s’il n’en a ni l’intelligence ni la lucidité, que la vie n’est pas la loterie, la presse n’est pas duperie, le journaliste n’a pas vocation à être ni insulteur, ni exécuteur public au risque d’être son propre bourreau avant qu’il ne le soit pour les autres.
Tibou Kamara