L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a annoncé le mercredi 19 Août dernier dans son point hebdomadaire avoir perdu la trace de 45 personnes sous surveillance en raison des contacts qu’elles ont eu avec des malades.
Dans sa notification, l’Organisation mondiale a révélé l’existence d’un risque significatif pour que le virus continue à se transmettre.
Selon la BBC, ces personnes proches de malades qui n’ont pas contracté le virus ont disparu depuis 6 semaines déjà. La majorité vient de la commune de Matam dans une banlieue de Conakry, la capitale guinéenne.
La disparition de ces personnes jugées à « haut risque » vient relancer le débat en Guinée sur l’efficacité de la sensibilisation, de la surveillance et de la lutte contre l’épidémie.
Makeme Bamba en poste à Conakry pour la BBC, a indiqué que rien que dans la journée du mardi 18 Août dernier, deux nouveaux cas ont été signalés dans la commune de Ratoma à Conakry la capitale guinéenne.
Par ailleurs, l’OMS déclare que tout comme en Guinée, plusieurs autres personnes considérées comme à haut-risque ayant été en contact avec un malade d’Ebola ne se sont plus manifestées auprès de ses services pour un suivi à Freetown, la capitale du Liberia.
Avec B24