La Nigériane est à la tête de la société Famfa Oil Limited dont elle est actionnaire majoritaire. Cette entreprise possède 60% de parts d’OML 127, un gisement pétrolier offshore qui produit près de 200.000 barils d’or noir quotidiennement.
Folorunsho Alakija a d’abord blanchi sous le harnais de l’industrie du textile avant de se lancer dans le pétrole en 1996 grâce à une joint-venture.
Après avoir étudié dans les années 1980 la mode et le design en Angleterre, Folorunsho Alakija a fondé la marque de vêtements Supreme Stiches dont les créations étaient portées par la haute-société africaine.
Très vite, elle s’est positionnée comme la créatrice de vêtements numéro un dans les pays d’Afrique de l’Ouest, parfois même citée comme «l’une des pionnières de la mode nigériane».
Si la femme d’affaires n’est plus aussi impliquée dans l’industrie de la mode, elle y est restée néanmoins attachée. Présidente de l’Association des Créateurs de mode du Nigeria (Fashion Designers Association of Nigeria), Folorunsho Alakija promeut la culture de son pays à travers le monde.
Folorunsho Alakija a également travaillé dans l’univers de la finance. Devenue tour à tour, Secrétaire exécutive du directeur général de la First National Bank de Chicago, ensuite directrice des affaires corporatives de l’International Merchant Bank of Nigeria Limited (IMB).
Aujourd’hui, la femme d’affaires nigériane est à la tête d’une impressionnante fortune. Mariée et mère de quatre enfants, elle possèderait selon le rapport de Ventures Africa au moins 100 millions de dollars dans l’immobilier ainsi qu’un jet privé estimé à 46 millions de dollars.
Folorunsho Alikaja a récemment fait l’acquisition d’une propriété à Hyde Park à Londres pour une valeur estimée à 102 millions de dollars ainsi qu’un jet Bombardier Global Express 6 000.
Lu sur Ventures Africa, Atlantico