La politique et ses chausse-trappes ! Encore que la période sied si bien ! En période électorale, tous les coups étant permis, pourvu qu’ils déstabilisent ou abattent un adversaire.
Dans cette veine, s’il y a une affaire bien embarrassante, qui pourrait rattraper le leader du PEDN, l’ancien premier Lansana Kouyaté, c’est bien celle d’Ibrahima Sory Cissé, du nom de cet employé de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale.
Il faut rappeler d’un mot qu’en 2010, le sieur Ibrahima Sory Cissé, a failli se faire écrabouiller par un véhicule appartenant à M. Kouyaté, dans la cour de celui-ci, à Matoto.
Lui et Mme Kaba Rougui Barry, s’étaient fait percuter par ce véhicule qui tentait de faire marche-arrière. Le chauffeur du véhicule qui avait eu le cou atteint, y trépassera quelques jours plus tard.
De l’accident, Ibrahima Sory Cissé en sort vivant, mais avec des côtes endolories, une fracture au bassin et au bras, et solde de ce décompte macabre, des dommages causés à son ‘’arme d’homme’’.
Ibrahima Sory Cissé, sera admis plusieurs jours durant dans une clinique de Conakry, avant d’être évacué au Maroc, pour des soins intensifs.
Le long de tout son traitement, il dit avoir été choqué, blessé, suite au comportement du leader du PEDN, qui n’aurait manifesté que du bout des lèvres, un semblant de compassion.
Ce qui poussera M. Cissé, à porter plainte contre lui. D’abord devant le tribunal de première instance de Mafanco, qui rendra un arrêt condamnant M. Kouyaté.
Son avocat, insatisfait, fera appel. L’affaire est portée devant la cour d’appel, qui confirme à son tour la décision rendue par le TPI de Mafanco. M. Kouyaté est condamné au paiement d’un plus de 100 millions de nos francs, au titre de réparation de dommages subis par M. Cissé.
Plus de deux ans après, le président du PEDN ne s’en est pas acquitté. Son avocat a encore relevé appel. Le dossier se trouve depuis sur la table de la Cour suprême. Qui traîne à trancher !
En attendant, Ibrahima Sory Cissé et son avocat, ne comptent pas lâcher prise. Leur combat désormais, faire invalider la candidature de M. Lansana Kouyaté, auprès de la Cour Constitutionnelle.
M. Ibrahima Sory Cissé, accuse des proches de M. Lansana Kouyaté, en l’occurrence Faya François Bourouno et un certain Danfakha, de menacer de régler son compte.
Il en veut pour preuves, des déclarations de M. Bourouno, faites au cours d’une assemblée générale du PEDN, et qui auraient été relayées par une radio privée de Conakry.
Affaire à suivre !
Demba Sidicki