Le cerveau assure la régulation de toutes les fonctions vitales. Il est responsable des rythmes cardiaque et respiratoire. Il est aussi le siège de nos émotions et pensées. Pour maintenir cet organe actif, il est nécessaire de prendre soin de lui en le gardant en bonne santé. Mais savez-vous que certaines habitudes peuvent l’endommager ? Ces 5 mauvaises habitudes sont très courantes et peuvent détruire votre cerveau. Voici comment préserver cet organe.
Avec l’âge, notre corps subit plusieurs changements : la masse musculaire diminue, la peau perd de son élasticité, l’audition est altérée… Et le cerveau n’échappe pas aux effets du vieillissement, notamment ceux des radicaux libres. Plus le temps passe, plus les cellules de notre cerveau vont s’affaiblir. Il sera alors difficile pour cet organe de faire de nouvelles connexions, or plus votre cerveau a de connexions neuronales, moins il a de risques de souffrir de troubles de mémoire.
Un cerveau qui évolue bien est un cerveau capable de conserver ses anciennes connexions neuronales et d’en créer de nouvelles. C’est un cerveau qui réussit à conserver des souvenirs, à obtenir de nouvelles informations, et qui communique avec les autres.
Les mauvaises habitudes listées ci-dessous empêchent le cerveau de fonctionner normalement. Certaines peuvent même détruire les connexions existantes. À vous de les éliminer de votre routine quotidienne.
1. Une mauvaise alimentation
Les aliments transformés et prêts à l’emploi sont souvent une solution de facilité après une longue journée de travail, mais leur consommation est nocive pour la santé, notamment celle du cerveau. Pour se développer normalement et traiter les nouvelles informations correctement, cet organe a besoin de nutriments et de graisses saines. Mangez des fruits et légumes frais à la place des aliments transformés. Ces derniers sont riches en fructose, un produit nocif pour le cerveau.
Une étude publiée en 2012 dans le Journal of Physiology de UCLA, a démontré qu’une alimentation riche en fructose pouvait, à la longue, endommager la mémoire et la capacité d’apprentissage. Le fructose augmente également le risque de diabète et de maladies cardiaques.
2. Un manque de sommeil
Nous avons tous besoin de sommeil pour nous reposer et permettre à notre corps de récupérer. Les médecins recommandent de dormir 7 à 8 heures par nuit, mais souvent, nous ne respectons pas ce nombre d’heures et nous dormons beaucoup moins. Cette mauvaise habitude a des effets néfastes sur le cerveau.
3. Un manque d’activité physique
La pratique d’une activité physique est bénéfique pour le cerveau. Le sport favorise la fabrication de dopamine, l’hormone du bonheur. Cette hormone est nécessaire pour la mémoire à court terme car la réflexion et la mémoire de travail se nourrissent d’elle. Mettez-vous au sport en pratiquant l’activité qui vous plait le plus !
4. Des niveaux de stress élevés
Le mode de vie actuel nous expose tous au stress d’une manière ou d’une autre. Seulement, pour protéger son cerveau, il est nécessaire de trouver des moyens de composer avec le stress et l’empêcher de prendre le dessus sur notre vie. Si rien n’est fait, le stress a la capacité d’inhiber la croissance du cerveau et d’en modifier la taille.
Des chercheurs de l’Université de Yale ont fait une étude qui a démontré que des événements générant du stress comme un divorce, une maladie ou la mort d’un être cher pouvaient affecter le cerveau et mener à un rétrécissement de cet organe. Ils ont constaté une réduction du volume de la matière grise et une baisse de la capacité à faire face aux problèmes. Ces changements dans la structure du cerveau peuvent même mener à des comportements autodestructeurs comme la dépression, la suralimentation ou encore la dépendance.
5. Une vie sociale pauvre ou inexistante
Avoir une vie sociale est important pour la santé du cerveau. Une étude faite par le Dr. Lisa Feldman Barrett du Massachusetts General Hospital et de la Harvard Medical School vient de le prouver. Cette étude a démontré le lien entre le volume de l’amygdale, cette partie du cerveau essentielle au décodage des émotions, et les relations sociales.
Dr Lisa Feldman Barrett déclare dans la revue Nature Neuroscience : « Une plus grande amygdale permet probablement aux humains de plus facilement identifier, reconnaître et apprendre les signaux sociaux et émotionnels émis par les autres, et nous permet de développer des stratégies complexes pour avancer dans notre vie. Ces découvertes montrent que l’amygdale joue un rôle essentiel dans le comportement social ».