France- Je rentrais tranquillement hier soir de ma promenade à Lille , voulant bien profiter des vacances que je me suis offertes de gré, quand j’ai lu sur les réseaux sociaux, la nouvelle qui me bouleversa toute la nuit durant, et me laissera cogiter sur la manière la plus sordide dont la politique est faite dans notre pays. C’est la mort à la fleur de l’âge, l’arme à la main, d’un journaliste aussi talentueux qu’affectueux du travail bien fait, El hadj Mohamed Diallo, qui sera à l’origine de cet électrochoc dans l’opinion nationale.Le mal de notre confrère a été le fait de se retrouver dans un milieu connu jusqu’à ce jour de la grande barbarie, être le siège d’un parti , de surcroît, la première force politique du pays.
On nous avait tout dit du fonctionnement de ce parti, mais on ne pouvait jamais imaginer d’un tel scénario à l’antipode de la civilisation de notre temps. Tirer à bout portant sur un journaliste qui n’était venu pourtant que faire son travail avec la conscience de relayer comme tel, tous les faits qui pourraient jalonner cette journée triste et mémorable ou l’avenir de L’UFDG balbutie.
Malheureusement, ceux qui n’ont pas intérêt que la vraie information soit distillée au bénéfice de ceux qui en ont besoin et qui s’en fondent pour guider leurs choix politiques,ont confondu notre El hadj à ce sort dramatique en l’arrachant à l’affection de ses enfants, parents, amis bref; à l’affectation de ses familles biologique et professionnelle.
Quel acte ignominable de la part des assassins de la démocratie et des libertés fondamentales qui donnent l’impression de se battre pour des valeurs; hélas! Ils vocifèrent sur tous les toits et à toutes les occasions sur tous ceux qui ne voient pas dans la même direction . On comprend aujourd’hui qu’ils sont l’alpha et l’oméga des difficultés que traversent notre pays, ces militants s’ils le sont réellement.
Mon cher frère Elhadj, tu n’as pas vécu pour rien. La preuve en est que tu as été abattu comme un lapin dans la brousse affairé à recueillir l’information vraie et vérifiable. Un assassinat, dont on a l’impression , qu’il est commandité par des gens qui ont les mains souillées à jamais et qui sont sans foi ni loi.
Si ceux qui prétendent gérer ce pays sont omnibulés par la conquête du pouvoir au point de se livrer à un tel spectacle peu honorable, que peuvent-ils alors reprocher à ceux qui ont déjà le pouvoir ?
Ils ne semblent pas à cet effet être des bons exemples. Ils n’auront plus de leçons à donner. Ils pourront même plus guider les choix de même, les plus crédules dans l’opinion nationale. Ils risquent au pire des cas, d’être dans l’oeil du cyclone de tous ceux qui sont épris de démocratie. Peut être qu’ils sont innocents, c’est donc à eux de démontrer le contraire.
Lamine Cissé