Suite à une sortie médiatique d’Alseny DIALLO, PDG de la société SAFRICOM, en litige avec Mohamed KOUROUMA, patron de la société HAMANA, autour d’une affaire de plusieurs tonnes de riz, vielle de plus de trois ans, le second était, lui aussi, face à des journalistes cet après-midi, jeudi 25 février 2016, à la maison de la presse de Coleyah, commune de Matam.
Mohamed KOUROUMA dit avoir passé une commande de 27 mille tonnes de riz auprès d’une société indienne dénommée LT FOODS. A l’arrivée de cette marchandise au port autonome de Conakry, il a engagé la Société TRANSCO pour la manutention, le transit et le transport de ladite marchandise à son magasin sis à Madina. Contre toute attente, poursuit-il, il a été assigné en justice par Alseny Barry, PDG de la société SAFRICOM. Ce dernier disait avoir une quantité de cinq mille tonnes dans le même bateau qui a transporté le riz de monsieur Kourouma. Ce que celui-ci a toujours nié. Soutenant que ce bateau ne contenait que les 27 mille tonnes de riz, qu’il avaient acquises auprès de son fournisseur indien.
Ainsi, une longue procédure judiciaire, teintée de contestations, s’est engagée entre les trois sociétés au point qu’un acte du président de la Cour suprême a été contestée par HAMANA, qui accuse d’ailleurs ce dernier de déni de justice.
Evoquant des propos qu’il attribue à monsieur Alseny DIALLO, Mohamed KOUROUMA parlera de « contradictions flagrantes » et de « perte de mémoire » chez ce dernier.
Selon monsieur KOUROUMA, son adversaire Alseny DIALLO de SAFRICOM, soutenait mordicus, que le bateau contenait 32 mille tonnes de riz. Mais, « le 18 février, sur une radio de la place, il (Alseny Diallo Ndlr) affirme détenir le connaissement orignal en son nom tout en confirmant, avec l’appui de TRANSCO, que le bateau contenait 27 mille tonnes de riz et non 32 mille tonnes », a-t-il déploré.
Or, selon nos informations, les cinq mille tonnes de riz dont-il s’agit, ont déjà été attribuées à SAFRICOM, par une décision du tribunal de première instance de Kaloum, confirmée par la Cour d’appel de Conakry. Ces deux juridictions auraient conclut que le bateau contenait 32 mille tonnes: 27 pour HAMANA et 5 pour SAFRICOM. Mais HAMANA crie toujours au complot, soutenant que c’est de ses 27 mille tonnes qu’il a été soustrait 5 tonnes pour les donner injustement à Safricom. Puisque, dit-il, c’est lui qui a envoyé le bateau ne contenant rien d’autre que ses 27 mille tonnes de riz de marque ALIZE.
L’homme d’affaires, Mohamed KOUROUMA, dément aussi des propos qu’il attribue cette fois à l’autre société mêlée dans cette affaire. Il s’agit de TRANSCO. Celle qu’il avait engagée pour la manutention, le transit et le transport de sa marchandise. D’ailleurs, il accuse cette dernière d’être de mèche avec SAFRICOM pour soutirer injustement les cinq mille tonnes de riz.
« Selon TRANSCO, il y a un reliquat de 1850 tonnes de riz dans son magasin au port, et que HAMANA refuse d’enlever son bien d’une valeur de 8 milliards cinq cent dix millions de francs guinéens », a déclaré le PDG de HAMANA. « Nous nous inscrivons en Faux! TRANSCO ne pourra jamais apporter la moindre preuve que HAMANA a refusé de réceptionner sa marchandise par un transporteur sous le contrôle d’un huissier de justice », a-t-il martelé à travers cette déclaration qu’il a fait lire par un de ses proches.
A suivre !
Thierno Amadou CAMARA