Le président de l’UFDG Cellou Dalein Diallo a-t-il sacrifié les gardes du corps de son parti dans l’affaire de l’assassinat du journaliste Elhadj Mohamed Koula Diallo le 5 février dernier ? Le vice-président du principal parti de l’opposition Bah Oury répond par « oui ». Il était ce jeudi l’invité de l’émission les « Grandes Gueules » de la radio Espace fm. Graves accusations…
Pour le numéro 2 de l’UFDG (en attendant la suite judiciaire), cité par notre confrère de visionguinee, « les 20 gardes du corps, certains croient que ce sont les gendarmes qui ont indiqué tel, tel ou tel autre, 17 ou 18 parmi eux, c’est Cellou et Aliou Condé (secrétaire général de l’UFDG, ndlr) qui ont établi la liste pour qu’ils étaient présents (au siège le 5 février) selon eux. C’est Cellou et Aliou Condé qui ont dit à tel, tel et tel « vous étiez là ce jour-là, vous allez témoigner à la gendarmerie comme quoi c’est Bah Oury qui a tiré sur le journaliste ». En leur disant moyennant 200.000 GNF et un sac de riz, «vous n’allez même pas rester en prison, vous allez être libérés ».
Poursuivant, M. Bah soutient dur comme fer que « la responsabilité de ce point de vue incombe à Cellou Dalein en premier lieu sur le fait qu’il ait donné la liste lui-même. Les gendarmes ont exigé après les enquêtes d’avoir d’autres éléments qui ne figuraient pas parmi ceux qui étaient inscrits sur la liste. Parce qu’ils avaient des soupçons sur la responsabilité directe de ceux qui manquaient. C’est Cellou qui a élaboré la liste. Dans cette liste, ils ont pris certains qui n’étaient même pas au siège le 5 février. »