Bah Oury, ex vice-président de l’UFDG, était l’invité du jeudi chez nos confrères d’Espace Fm, dans l’émission ‘’ Les Grandes Gueules’’.
Répondant à une question touchant à la genèse de la crise de leadership qui l’a opposée à El Hadj Cellou Dalein Diallo, Bah Oury a affirmé que le long de son exil à Paris, il n’a été ni consulté, ni associé, encore moins informé d’aucune décision prise par le directoire de l’UFDG.
« C’est par voie de presse que j’apprenais tout comme tout le monde… », a-t-il révélé.
Mais ça c’est du déjà entendu. A plusieurs reprises, Bah Oury, a dénoncé cet état de fait, même si à la direction de l’UFDG, on dément catégoriquement.
L’autre question à laquelle M. Bah Oury, a été amenée à répondre, c’était celle de savoir s’il s’était senti abandonné par son parti, durant son exil parisien ? Sans barguigner un seul instant, il répond par oui, ajoutant que durant cette expérience, cette épreuve, il s’est senti abandonné, lâché par ceux qu’il considérait pourtant comme des amis, des frères en politique.
Mais recevait-il tout de même un soutien financier venant du parti ou du président Cellou ? Bah Oury répond par non. ‘’Aucun soutien financier’’ !
A cette réponse, un haut responsable de l’UFDG, nous a fait part hier soir de toute sa déception, qualifiant l’attitude de M. Bah Oury, d’’’indigne’’.
Ce haut responsable, rappellera que tous les mois, le parti envoyait entre 2000 et 3000 euros à Bah Oury à Paris. « C’est un cambiste originaire de Pita, qui est encore là, qui s’en chargeait, vous pouvez vérifier… », a-t-il insisté.
Il rajoutera pour finir, en révélant que chaque fois que le président de l’UFDG, El Hadj Cellou Dalein Diallo, était sur Paris, il y était fréquent, il laissait toujours de l’argent à Bah Oury, généralement entre 4000 et 5000 euros.
A qui croire, finalement… ?
Bouba