Jamais, sinon rarement, le patron de la ligue professionnelle guinéenne de football n’était apparu aussi très en colère au point de perdre, à maintes reprises, son self contrôle habituel pour verser parfois dans l’arrogance embrigadée par un «sans modestie» qui ne lui ressemble pas en parlant de soit et de ses détracteurs, les ennemis du football guinéen, a-t-il souvent répété.
C’était à l’occasion du tirage au sort de la 57ème édition de la coupe nationale, hier, mercredi 20 juillet 2016, dans un réceptif hôtelier de la place. «J’ai désormais les moyens de ma communication, j’ai une télévision de la dimension de canal et un car de reportage qui coûte deux millions de dollars avec un système de replay que la CAF a utilisé pour ses compétitions. Depuis 35 ans je travaille, ma société est présente dans 25 pays, personne n’a mis un centime dans le championnat qui nous a coûté une vingtaine de milliards…. », ce sont entre autres expressions, prises en vague, que l’auditoire hébété a entendue d’Antonio Souaré.
Le Président du Horoya a été mis en colère d’après lui par des journalistes qu’ils qualifie de mauvais et d’apatrides qui discréditent le championnat de leur pays avec, dit-il, des informations totalement fausses.
A ceux-ci, Antonio Averti qu’il leurs répondra désormais « au coup par coup» avec la ribambelle des moyens de communication dont il dispose désormais et desquels il s’en félicite. Le Président de la ligue-pro guinéenne rassure ramener dans son pays les retombées financières de ses investissements ailleurs en Guinée afin de les réinvestir en faveur du rayonnement du football guinéen.
Avec cette fois-ci une bonne modestie pour jauger l’autre perception jusque-là incrustée que s’est faite un grand nombre, Antonio à félicité le travail de ses collègues de la ligue-pro, sans lesquels, poursuit-il, le résultat qu’il défend et apprécie ne pourrait être possible malgré des milliards qu’on pouvait y investir a-t-il conclu.
Pour désormais critiquer Antonio et dénigrer son travail, le travail qu’il estime juste et noble allant dans le sens d’aider le pays, il faut s’attendre à une réplique cinglante de son entreprise de presse et de sa cellule de communication prompte et bien affûtée.
Lamine Mognouma Cissé