El’hadj Bouna Keita, Mamadou Bâadiko Bah, Dr Saliou Bella Diallo, Patrice Seny Camara, Bemba Traoré, et tant d’autres leaders membres de la jeune Coordination des Partis Alliés de la Mouvance (COPAM) étaient en conference de presse ce vendredi matin à Coleya. La question des violences politiques était parmi les sujets d’actualité abordés au cours de cette rencontre d’information et d’échange avec les journalistes.
Dans une déclaration préliminaire, lue par Dr Saliou Bella Diallo, la COPAM s’est abstenue de parler particulièrement du cas Ousmane Gaoual Diallo. Mais lorsqu’ils ont été interpellés sur la question par un journaliste, Pépé Koulémou, un des conférencier, n’y est pas allé par mille chemins. « Ousmane Gaoual est un récidiviste », a-t-il déclaré. Il rappèlera ensuite les altercations entre le député et Diouldé, patron de Tanè. C’est ainsi que ce leader déplorera la violence que ce député a presque érigé en habitude.
Les responsables de la COPAM sont aussi revenus sur une recette audience que le chef de l’Etat leur a accordée au palais présidentiel. « Il nous a fait le listing des projets en gestation », a déclaré Bâadiko qui ajoute qu’à partir du mois d’octobre, la question de la dette intérieur sera la priorité du Président Alpha Condé. Ce lui-même qui l’a promis au cours de la même rencontre selon Baadiko.
S’agissant particulièrement des raison d’existence de cette coordinations, il était nécessaire, selon Bâadiko, de créer la COPAM non pas en concurrence avec le RPG arc-en-ciel, mais en partenariat avec le RPG arc-en-ciel. « C’est pour travailler dans un cadre de mutualisation avec notre partenaire, le RPG arc-en-ciel », renchérit Patrice Camara.
Et Bouna Keita de rassurer ceux qui pensent que de l’argent est a été sorti de Sékoutoureya pour financer la création et l’entretien de la Coalition des Partis Alliés de la Mouvance dont il est pour le moement le premier responsable. »On n’a pas reçu de l’argent pour mettre la COPAM en place », tranche-t-il.
Parlant du dialogue politique en panne, Dr Saliou Bella Diallo estime que le gouvernement a consenti des efforts pour appliquer la plupart des accords jusque-là valables. Il n’y a que trois qui restent, et qui sont d’ailleurs en voie d’application, ajoute-t-il. Parmi ces accords en voie d’application, il cite l’organisation des élections communales et communautaires.