Elle a décidé, en tout cas à en croire les annonces de son porte-parole, Aboubacar Sylla, que non seulement, elle se retirait temporairement de l’assemblée nationale, mais aussi qu’elle ne reconnaissait plus la CENI, l’organe électoral.
En clair, qu’elle ne reconnaitrait plus, jusqu’à recomposition ou réforme de cette institution,toute initiative et toutacte que celle-ci prendrait dans le cadre des élections.
Or, l’opposition, en attendant qu’elle se retire de l’ensemble du processus électoral, une éventualité que son porte-parole, a laissée entrouvrir lundi, sur les antennes d’Espace Fm, en attendant cette décision majeure et grave, l’opposition rame à contrecourant de cette décision, sa propre décision.
Eh bien, elle est présente et participe activement à l’installation des démembrements de la CENI, une institution qu’elle récuse.Ou bien, chez elle (l’opposition), la base n’est plus en phase avec le sommet ?
Le cas le plus illustratif se passe à Labé, dans le plus grand fief du chef de file de cette opposition. Là, non seulement, l’opposition, à travers l’UFDG, a pris part à l’installation de toutes les CESPI, avec bonheur, mieux elle a bataillé dur pour avoir un des deux postes qui reviennent aux deux bords, mouvance et opposition, en l’occurrence, les postes de rapporteur et de trésorier.
C’est quand elle n’a pu s’octroyer un de ses postes dont la mouvance avait fini de s’accaparer, qu’elle a grincé les dents et qu’elle a claqué la porte.
Une chose et son contraire… !
La rédaction