La ville de Conakry a été désignée par l’UNESCO la capitale mondiale du livre. Ce mandat débute le 23 avril 2017 pour finir le 22 avril 2018. Avec les 72 heures du livre, le Directeur de la maison d’édition L’Harmattan Guinée voulait faire de Conakry la capitale africaine du livre, à l’image de ce qu’est le cinéma pour Ouagadougou et la photo pour Bamako. L’ambition est devenue plus grande, puisqu’avec l’appui du ministère de la Culture, un dossier pour obtenir le mandat de capitale mondiale du livre a été soumis à l’UNESCO.
A l’occasion d’une rencontre tenue le 22 juillet au siège du gouvernorat de la ville Conakry, Sancy Kaba, le directeur de L’Harmattan Guinée, a expliqué pourquoi la Guinée a été retenue : «La Guinée a été retenue parce que le parcours était bon, le dossier était de qualité. Ceux qui sont au jury, qui sont des Anglo-saxons, ce sont des experts. Ils ne regardent que le dossier. Et dans le dossier nous n’avons pas menti. Nous avons tout dit. »
Dans ses explications, Sancy Kaba a dit que dans ce dossier, ils ont parlé des réalités auxquelles la Guinée fait face : «Aujourd’hui il y a des difficultés de lecture en Guinée, il n’y pas de médiathèque, on n’a pas de bibliothèque nationale. La politique nationale du livre souffre. Les conventions de Genève, de Nairobi, de Florence ne sont pas ratifiées. Voilà, on a été honnêtes avec notre nation. Pour nous, 2017 est une opportunité pour mettre tout ça en œuvre.»
Avant 2017, la Guinée sera à l’honneur à l’édition 2016 du salon international du livre. Conakry est ville invitée d’honneur de cette rencontre de Paris.
in mediaguinee.com
BAH Alhassane