En 2016, Donald Tump, désormais 45è président des Etats-Unis assurait qu’il ne reconnaîtra pas les résultats de la présidentielle s’il est déclaré battu face à la démocrate Hillary Clinton. En Guinée, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), le principal parti de l’opposition dirigé par Cellou Dalein Diallo expérimente bien cette piste. Son chargé de communication Alpha Boubacar Bah, sur Guineematin, a menacé hier la justice sur le cas Bah Oury, vice-président exclu. Apparemment très rodé aux techniques de chantage des années soviétiques face à un gouvernement jugé timoré, M. Bah annonce que son parti ne reconnaîtra jamais le verdict qui sera (peut-être) rendu ce vendredi au tribunal de Dixinn. Réaction…
» (…) L’association qui est l’UFDG, le parti politique a décidé à un moment donné d’exclure de façon libre et indépendante quelqu’un qui ne respectait plus ses statuts et règlement intérieur. Donc, la famille politique a décidé d’exclure M. Bah Oury. C’est une page tournée. Je le dis tout de suite, quelle que soit la décision de justice qui sera prise, quel que soit le verdict, Bah Oury ne sera plus réintégré à l’Ufdg. En tout cas, ni la justice ni une autre structure ne pourra imposer la réintégration de Bah Oury parce que l’association elle est libre et indépendante.
Nous avons des informations de sources fiables, que le gouvernement s’est déjà immiscé dans cette affaire judiciaire opposant l’UFDG à Bah Oury. Des instructions fermes auraient été données à la justice pour que le verdict de… [ce vendredi 03 Mars] si l’audience n’est pas reportée soit favorable à Bah Oury. Par ce verdict, le pouvoir voudrait raviver les tensions au sein de l’UFDG et affaiblir Cellou Dalein Diallo. Ce qui sera impossible. Les motifs qui nous parviennent selon ces sources, le gouvernement accuse l’UFDG et son président d’être derrières la dernière grève appelée par le syndicat des enseignants. (…)
Par Mediaguinee