- Dans la vie, certaines personnes, pour des raisons qui leur sont propres et malgré leur statut, se plaisent très souvent à dénigrer et à vilipender d’autres personnes sans aucun fondement.
Aujourd’hui, dans la haute administration guinéenne, nombreux sont les cadres qui, bien que compétents et patriotes, sont victimes des spécialistes des coups bas, des commérages et des ragots malveillants. Il suffirait simplement de vous surprendre en train de saluer un militant ou un cadre supposé être de l’opposition pour qu’on se précipite pour aller vous présenter comme une taupe au service de cette entité politique.
Et si l’on vous envie pour votre popularité, votre entregent, votre apparence ou votre fulgurante ascension politique, l’on n’hésitera pas à vous faire passer pour quelqu’un de vaniteux ou de prétentieux. Vous devenez automatiquement un homme à abattre à tout prix, un empêcheur de tourner en rond.
Combien de Guinéens ont vu à ce jour leur carrière administrative ou politique brisée à jamais du fait de ces colporteurs attitrés de mensonges et de fausses rumeurs dans les hautes sphères de l’Etat (Présidence de la République, Primature, ministères d’Etat, etc.) ? Il serait difficile de répondre, avec exactitude, à cette question. La triste réalité est que la liste des cadres victimes de délation et de machination ne cesse de s’allonger dans notre pays ; certaines personnes ayant délibérément choisi de bâtir leur bonheur sur le malheur d’autres personnes, dont le seul crime est de voir ou de comprendre les choses différemment.
Ces genres de comportements doivent être dénoncés et condamnés avec la dernière énergie. Et c’est le lieu d’attirer l’attention de la Présidence de la République, des institutions républicaines, de la Primature, des ministères d’Etat, des départements sectoriels, des directions des régies financières, des partis politiques et des organisations de la société civile sur les agissements de ces personnes, non pas pour défendre une cause juste mais pour nuire à ceux qui, à un moment donné, ont librement décidé de prendre leur destin en main. Mais comme dit l’autre, le crachat du crapaud n’atteindra jamais la blanche colombe.
Mohamed Diallo